Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
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CHIMIE.
EXTRAITS DE JOURNAUX.
forme , est exposé pendant un temps toujours
soumis à des pressions différentes. Un appareil (fig. 2) dans lequel le tube qui contient le mercure avait la forme d'un siphon renversé nous a permis d'opérer sur des gaz soumis à des pressions plus fortes que celles de l'atmosphère.
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le même, quel que soit le gaz qu'il renferme, à une .source constante de chaleur ; la température
qui en résulte pour chaque gaz, pendant ce temps, est la mesure de la chaleur spécifique de ce gaz.
Il résulte de notre travail : io. que sous la
Pour éviter l'erreur due à la conductibilité du gaz, nous avons fait en sorte que l'échauffement fût très-lent. A cet effet, nous plaçons
même pression et à volumes égaux et constans , tous les gaz ont la même chaleur spécifique; 2°. Que toutes les autres circonstances restant
ballon de cuivre G II K très-mince, noirci en dedans, et de 18 centimètres de diamètre. On raréfie l'air dans ce ballon jusqu'à ce que la pression :ne soit plus que de 3 millimètres..=
même temps que la pression, et également pour tous les gaz, suivant une progression très-peu convergente et dans un rapport beaucoup moindre que celui des pressions.
le ballon qui contient le gaz au centre d'un
les mêmes, la chaleur spécifique diminue en
L'appareil étant disposé convenablement pour faire une expérience, nous commençons par pla-
Nous avons aussi reconnu qu'il existe pour chaque gaz un pouvoir conducteur différent, c'est-à-dire que tous les gaz n'ont pas le même
cer la sphère de cuivre dans de l'eau entretenue à la 'température de 20 degrés ; quand le mercure devient stationnaire, on refroidit un peu pour faire monter le mercure de quelques millimètres au-dessus du point fixe, et alors nous plaçons promptement le ballon dans une grande masse d'eau chauffée à 3o°: nous notons le mo-
pouvoir pour communiquer la chaleur. L'hydrogène est celui qui jouit de la plus grande concluetibilité. 4. Sur L'VAPORATION DE L'EAU à une haute tem-
pérature ; par Klaproth. (An. de Ch., t. 55, p. 325.)
ment où le mercure, en montant, atteint le terme qui indique une température de 20°; nous laissons le ballon dans l'eau pendant 5'
dans laquelle il annonce avoir trouvé qu'entre
après ce moment, et nous examinons la hauteur à laquelle le mercure s'est élevé. Les gaz sur lesquels nos expériences ont été faites sont au nombre de quatorze : l'air, l'oxigène, l'azote, l'hydrogène, l'acide carbonique, le gaz oléfiant ,l'oxide de carbone, l'oxide d'a-
échauffé au blanc l'eau s'évapore d'autant moins facilement que la chaleur est plus intense. Klaproth a répété les expériences de ce physicien, et il a reconnu que, lorsqu'on fait tomber successivement des gouttes d'eau dans une cuil-
zote, le gaz nitreux, l'hydrogène sulfitré ,l' ammoniaque , l'acide sulfureux, l'acidehydrochlorique et le cyanogène. Nous les avons successivement
Leidenfrost a publié en 1756 une dissertation,
le point de l'ébullition et celui où le fer est
ler de fer très-polie et chauffée au blanc, elles s'évaporent de moins en moins promptement, à tel point que la première ne disparaît qu'au