Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
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Calitte.
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l'humidité , et I"on, obtient l'hydrogène plus exactement que par les procédés suivis jusqu'à présent.
Aummv
Sucnr.
de canne, Carbone. o,428
Eau-- 0,572
de miel. o,364 0,636
d'amidon. 0,362 0,638
de diabète.
à o,4o 0,64 à 0,60 o,36
de lait. de manne. 0,387 0,613
13,4o
0,60
Le sucre de canne n'éprouve aucun changement à la température de ioo°; mais à celle d'en-
viron i 5o0, il commence à fondre et prend la forme d'un liquide brun foncé. Après sept heures d'exposition à cette température , il ne ,perd que o,006 de son poids; mais ses propriétés paraissent être altérées. Le sucre de miel perd plus de o,1 o d'eau à la
chaleur de oo°; il prend une couleur brune foncée et est décomposé partiellement. Le sucre de manne n'abandonne son eau hy-
grométrique qu'a 1000; il brunit et exhale une forte odeur empyreumatique. Aminori ne i,t, 2
Carbone. 0,375
0,428
LIGNEUX
Gomme 2
o,44o
7 123
EXTRAITS DE TOURNA:CI.
Arrow-root. 0,428
2
0,427
arabique.
0,5oo o,363
0,5oo 0,637 0,573 0,572, o,56o o,72 Eau..0,625 L'amidon de blé a été analysé 1°. dans son état de dessiccation ordinaire; 2'. après avoir été h_
tenu pendant vingt heures à oo°, alors il a exac-
tement la même composition que le sucre de canne ; et 5o. après avoir été chauffé ensuite,
pendant six heures, à une chaleur de 15o à 18o0 Après cette dernière épreuve, il avait acquis une légère couleur jaune, et paraissait avoir éprouvé quelques changemens dans ses propriétés. L'arrow-root' (racine de maranta indica)aban-
donne toute l'eau qui n'est pas essentielle à sa composition à la température de i000, et il contient alors o,444 de carbone et o,556 d'eau.
Le ligneux que j'ai analysé provenait du buis et du saule : pour le purifier, je l'ai réduit en poudre fine ; je l'ai fait bouillir successivement avec de l'eau et avec de l'alcool, et je l'ai lavé encore une fois avec de l'eau : je l'ai employé, 1°. après l'avoir fait sécher à l'air, et 20. après l'avoir exposé pendant vingt-quatre heures à 1000,
et ensuite pendant six heures à i 5o ou 165° ; il a perdu, par cette dessiccation, 0,146 d'eau. M. Autenrith, de Tubingen, a fait voir que, par un traitement convenable, on peut amener le li gueux à un état propre à faire du pain. Voici sa méthode: on lelave à l'eau bouillante, on le réduit en poudre, on le dessèche à plusieurs reprises
dans un four, et on le passe sous des meules
comme le blé. Ainsi préparé, il acquiert l'odeur et la saveur de la farine de blé ; il est légèrement jaunâtre, il ne fermente pas sans levain : celui qui convient le mieux est le levain aigre de farine de blé. Il donne alors un pain homogène et
spongieux, qui a beaucoup de croûte et un
meilleur goût de pain que celui que l'on prépare, dans les temps de disette, avec le son du blé. La farine de bois, bouillie dans de l'eau, forme une gelée épaisse, tremblante Comme celle de l'amidon , et qui est très-nutritive.
La gomme arabique, exposée pendant vingt
heures à ioo°, perd o,1.24 de son poids : chauffée ensuite à i800 pendant six heures, elle brunit et éprouve un commencement de décomposition.
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ACIDES VEGR TAUX
acaique. .Carbone. 0,4705 Eau Oxigène
0,5295 .
oxalique.
tartrique.
citrique.
0,1904 0,4285 0,38i
o,32o 0,320 0,360
0,3428 0,4285 0,2287
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malique.
mucique.
0,4068 0,4575 0,1355
0,3333 0,4444 0,222