Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)

errant. cette réaction est constante pour les chlorures de tous les métaux électro-positifs , et que tous ces chlorures forment avec celui de mercure des combinaisons solubles , susceptibles de cristal136

liser,'.er, analogues aux sels. Je propose, en conséquence, de nommer ces combinaisons chlorohydra7girates.

J'ai combiné aussi le deuto-chlorure de platine, que -je propose ,de nommer acide chloroplatinique, avec un grand nombre de chlorures positifs.

Le chlorure de palladium forme, avec les autres chlorures, beaucoup de composés solubles et cristallisables. ,

Le deuto-iodare de mercure, quoique insoluble dans l'eau , se dissout très-bien dans les iodures des métaux électro-positifs, et donne naissance à des combinaisons cristallisables... Si l'acide fluorique est un hydracide, comme

tout porte à le croire, et si par conséquent les acides fluo-silicique, fluo-titanique, etc., sont des composés- de .deux élémens, il paraît en résulter que tous les sels doubles que forment les fluates de soude , etc., avec les fluates acides, sont des sels simples à bases de fluorures de potassium, etc., et qu'on doit nommer ces sels fluo-silicates de potassium, etc. Je me propose d'examiner les chloro-stibiates, les chloro-stannates, etc., et les combinaisons du chlore avec tous les métaux et tous les corps sim. pies non métalliques. 32. Mémoire suries IODURES DOUBLES; par M. Po-

lydore Boullay. ( An. de Ch., t. 3fi, p. 287. )

Les iodures et les chlorures sont analogues

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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aux oxides et aux acides : ils se combinent entre eux, et leurs combinaisons doivent être assimilées aux sels. L'iodure rouge de mercure se dissout en abon-

dance dans l'acide hydriodique liquide, et plus à chaud qu'a froid. Les dissolutions saturées à chaud contiennent deux atomes d'acide hydriodigue et un atome d'iodure. Si l'on étend les dissolutions d'eau , la moitié de l'iodure se précipite, et itreste dans la liqueur un composé de 4 atomes d'acide et d'un atome d'iodure; enfin, lorsqu'on abandonne à elles-mêmes les dissolutions faites à chaud dans l'acide hydriodique concentré , elles laissent déposer des aiguilles jaunes, qui sont formées de 3 atomes d'acide et d'un atome d'iodure de mercure. Un atome d'iodure de potassium en dissolution concentrée et chaude peut dissoudre 3 atomes d'iodure rouge de mercure : par le refroidissement, il se sépare un atome de cet iodure sous forme de cristaux octaèdres, cubiques ou prismatiques d'un grand éclat. reau.mère, abandonnée à elle-même, laisse apparaître, au bout de quelque temps, de longs prismes composés de : Iodure de mercure. . . 0,7030-2 et. Iodure de potassium.. 0,2551-1 at. Eau 0,0419-6 at.

Ce sel retient souvent un petit excès d'iodure il est inaltérable à l'air ; lorsqu'on le chauffe, il perd son eau, puis il se fond en un liquide rouge,

et enfin l'iodure de mercure se volatilise. Les acides en précipitent l'iodure rouge ; l'alcool et l'éther le dissolvent sans altération, et il cristallise par évaporation spontanée. A l'aide de la cha-

leur, le fer et le cuivre en séparent le mercure ;