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Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)

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160 Suecinate. Prussiate.

Protoxide.

EXTRAITS DE JOURNAUX.

CHIMIE.

Le succinate a les mêmes propriétés que l'acétate. Le prussiate ferrugineux forme dans les sels

de molybdène un précipité pulvérulent brun foncé, insoluble dans un excès du précipitant. Quand on traite le résidu par l'ammoniaque , il est décomposé ; mais l'hydrate de molybdène se dissout dans l'eau avec le prussiate d'ammoniaque qui s'est formé : on peut le précipiter en ajoutant dunnuriate d'ammoniaque à la liqueur. On obtient le protoxide de molybdène toutes les fois que l'on traite un sel de peroxide par l'un des métaux qui décomposent l'eau en dégageant de .l'hydrogène ; le zinc opère très-promptement la précipitation du protoxide; mais il ne le donne pas très-pur, parce qu'il reste mêlé de zinc que l'on ne peut en séparer par l'ammoniaque. Pour l'avoir très-pur, on verse sur du mercure un égal volume de perchlorure de molybdène liquide et mêlé avec un peu d'acide muriatique ; à ce mélange on ajoute, goutte à goutte, un amalgame

de potassium liquide ( contenant un excès de mercure ) , le liquide devient bientôt noir, l'oxi-

dule commence à se précipiter : alors on décante et on achève de précipiter le protoxide par l'am-

moniaque.iPns cette opération, on ajoute de

l'acide muriatique, pour éviter que la potasse qui seforme ne préçipite une port ion de l'ox ide hydraté, qui n'est pas encore ramené à l'éclat d'oxidule. Le protoxide ainsi préparé est brun foncé ;

rassemblé spron filtre, il paraît noir. On ne peut le desseipr sans qu'il s'altère, même dans

le vide. Chauffé dans le,vide, ilperd d'abord son eau, puis il ,devient- 'subitement incandescent sans changer 'de nature ; chauffé ensuite au contact de l'air, il s'embrase et se change en oxide.

.

Les acides dissolvent facilement l'hydrate de protoxide de molybdène ; mais Poxide anhydre est insoluble dans les acides : les alcalis caustiques ou carbonatés ne l'attaquent pas. L'hydrate récent se dissout dans l'ammoniaque. Les sels de protoxide de molybdène sont noirs ou pourpres, à peu près comme les sels de manganèse : leur saveur est astringente, non métallique ; ils s'altèrent moins- facilement que les sels de peroxide. Le sulfate est très-noir et incristallisable. Le nitrate est noir pourpre':, et se trànsforme facilement en acide molybdiiine. Le protochlorure est incristallisable et trèssoluble ; sa solution est très-foncée et à peine transparente ; il peut se combiner avec le chlorure de potassium. L'iodure, le fluate simple et les flac/tes doubles de potassium, de sodium ' d'ameoniaque, le fluosilicate , le phosphate et l'arséete sont so_

Sels.

Sulfate.

Nitrate.

Protoeblorure.

Iodure, etc.

lubles. Le chromate et le carbonate ne Pkraissent ?J'as Chromate, pouvoir exister. carbonate. Le borate, l' acétate , le succinate, l'oxalate et Borate, etc.

le tartrate sont insolubles. L'oxalate double de potasse est sédele'

ontlate don-

Le prussiate de potasse précip4à1 larlitirde hie. protoxide de molybdène ; mais lèlNiette est Prussiate. soluble dans l'ammoniaque ou dangtifebeés

iirJ g ter3'n prussiate alcalin. L'acide molybdique paraît être 'a\t1

itîst

blanc, graisseux au toucher, insolubledilW ein les acides ne le dissolvent que lorefdlr e Itiàs

été exposé à une haute températur'ealie Yse

dissout même dans les acidès vég'tene rien '9t) 1Ofl.fl

T. III, i. lier. 1828.

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3-

Acide mn, lybdique.,