Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
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ANALYSES
DE SUBSTANCES MINERALES.
qui annonce un commencement de fusion : les morceaux, de rouges qu'ils étaient, deviennent d'un blanc de lait, et ils ressemblent parfaitement à de la calcédoine. Dans cette opération, la perte de poids n'est que d'un demi - centième tout au plus, et elle doit être attribuée à de l'eau hygrométrique. J'ai analysé de diverses manières plusieurs échantillons de la pierre de Sahlberg, le résultat a toujours été le même, et tel qu'il suit :0,795 contenant oxigène 0,4130
Silice
Alumine.
.
0,12,
o,ot5o
Magnésie. . . o,oll Oxide de fer; o,005
0,756
0,0043
01993
On a recherché la potasse sans en trouver la moindre trace.
Les composans principaux du pétrosilex de
Sahlberg sont les mêmes que ceux de l'albite ou feldspath à soude ; mais ils ne s'y trouvent pas à beaucoup près dans les mêmes proportions; car,
- dans l'albite , Foxigène de la silice équivaut à
trois fois l'oxigène de l'alumine et de la soude tandis que dans la pierre de Sahlberg ce rapport est presque de 6 à 1. En calculant exactement les quantités d'oxigène contenues dans la magnésie, la soude , l'alumine et la silice, on trouve qu'elles sont entre elles à très-peu près comme les nombres I, 4, 15 et rio cela conduit à la formule MS4-F-4NS4-15 AIS', ou, en considérant la magnésie et la soude comme se suppléant réciproquement , à la formule très-simple (MN )
S4
SAIS".
bord parce que la pierre est homogène dans toutes ses parties et qu'elle jouit d'une grande translucidité, et , en second lieu , parce que la silice s'y trouve dans un rapport atomique sim-
o,o563
o,o6o
Soude.
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Dans ce minéral comme dans l'albite et dans le feldspath, l'alumine renferme trois fois autant d'oxigène que les bases alcalines ; mais la proportion de la silice est beaucoup plus considérable. Peut-être. sera-t-on tenté, d'après cela, de considérer le pétrosilex de Suède comme un mélange d'albite et de quarz; mais je regarde cette supposition comme tout-à-fait inadmissible yea-
ple avec les bases. Je crois donc qu'elle doit être séparée dela famille des feldspaths, et prendre rang dans la méthode comme espèce particulière. 14. Recherches Chimiques Sur la TOURMALINE;
par M. G. Gmelin. (Ans den Wurtemb. naturwissenschaft abhandl. I, p. 225. ) Jusqu'à l'année.i818 , on n'avait fait que des essais infructueux pour expliquer les caractères qui distinguent la tourmaline des autres minéraux, Breithaupt chercha à prouver, d'après des considérations théoriques, que l'acide borique était un principe constituant de ce minéral. Sui-
vant lui, la boracite , la tourmaline, l'anatase, l'axinite, appartiennent à une même famille, qu'il a appelée la famille des schorls , quoique ces es-
pèces minérales n'aient pas le même système cristallin. A sa prière, Lampadius rechercha l'acide borique dans la tourmaline et l'axinite, et y
fit en effet la découverte de cet acide, qui fut bientôt constatée par les chimistes. Cependant il est incontestable que la première découverte de