Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
Page : Image 116
Révision de 27 sept. 2014 17:52:41, edited by Anonymes
220
ANALYSES
DE SUBSTANCES 11III'dRALES. 1.
Acide borique. Silice. Alumine. Magnésie Oxidule-oxide de fer Oxide de manganèse Potas,e. . . . Soude Chaux
Perte au feu .....
III.
IL
3,83 4,02 37,65 35,48 33,46 34,75 10,98 4,68 9,38 171:44 .
2 55 0,25 0,00
traces
98,11
10,1,49
'1 °,48)75
W.
3,63 4,181 38,79 37,81
37,'9 51,61 5,86 5,81
trace,. 0,22 3,13 .
.
t,86
5199
7,77 1,11
1,20
0,98 0,24
96,48 90,89
La perte, dans la dernière analyse, est considérable , et je ne sais à quoi l'attribuer, puisque j'ai mis dans cette analyse tout le soin possible. J'avoue que la Tourmaline du. Saint-Go-
dications du chalumeau pour déterminer la quantité d'acide borique qu'ils étaient supposés contenir, en ont donné effectivement, mais trop peu pour l'apprécier à la balance : tels sont le mica argentin ( silbelfarberzen) de Fahlun et la pinite de la vallée de Mutile. J'attribue en grande partie la perte de 4 pour ioo, que j'avais trouvée à précédemment dans l'analyse de la lépidolithe, t)1 la présence de l'acide borique.
thard mérite un nouvel examen, d'autant plus
que Bucholi, dans l'analyse du même minéral, a éprouvé une perte encore plus considérable.
Je me suis aussi servi, pour reconnaître la présence de l'acide borique, du procédé décrit par le Dr. Turner, lequel consiste à mêler, à peu près à parties égales, la poudre du minéral avec un flux composé de I partie de spath-fluor et 4 et demie de bi-sulfate de potasse, et à la fondre au chalumeau sur le fil de platine. Au moment de la fusion, la flamme prend une couleur verte,
mais elle la perd aussitôt. J'ai découvert facilement, par ce procédé, l'acide borique dans toutes les tourmalines ; quant à l'anatase, il m'a a été impossible d'y réussir. Je ne doute nullement, d'après l'intensité de la couleur verte de la flamme, que la lépidolithe de Rôsna et d'Uta,
221
la pinite de la vallée de Mulde , près de Penig, et le mica d'un granite graphique de Sibérie, ne contiennent de l'acide borique. D'autres minéraux m'ont aussi donné une couleur verte, mais trop incertaine pour ne pas l'attribuer au flux employé, qui en effet en donne une faible quand on le chauffe dans l'obscurité. Plusieurs minéraux traités par la voie humide , d'après les in-
15. Sur la composition de. -PAPATITE j
M. G.
Rose. ( An. der Chem., 1827) Les apatites , analysées par Klaproth. et par M. Vauquelin, ont donné des résultats si semblables entre eux et tellement d'accord avec la théorie des proportions définies , que M.Serzelius , en examinant les phosphates, n'a pasr.tidevoir répéter l'analyse de l'apatite , et qu'il a,considéré ce minéral comme un phosphate de thaux basique, dont la composition est Ca8P, Plus tard , Woebler a montré que l'acide mu-
riatique que Klaproth et Rose avaient _trouvé dans quelques phosphates et arséniateee plomb en était un élément constant, et que ces miné-
raux étaient composés de ï atome de chlorure de plomb et de 3 atomes de sous - phosphate ou