Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
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DE SUBSTANCES MINÉRALES.
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A IN ALYSES
ils ont pour gangue une argile très-ferrugineuse. Les gîtes de minerais de fer forment dans le calcaire oolithique des bancs souvent fort puissans
et toujours très-étendus; mais ces bancs sont d'une richesse très-inégale dans leurs diverses parties, et ils présentent quelquefois des particu-
larités que nous ferons connaître. Les principes essentiels des minerais en grains sont l'hydrate de peroxide de fer ou le protoxide
substances ensemsans eau,et très-souvent ces deuxl'hydrate, n'y est j able; mais l'oxide, non plus que mélange d'argile et mais pur; ily a habituellement argiles sont, comme on sait, de sable quarzeux. Les diverses, mais déterdes composés en proportions d'alumine
selon qu'il se trouve minées, de silice et
.de la silice et de l'alumine dans telles ou telles quantités relatives dans les minerais, ceux-ci sont plus ou moins fusibles : les plus fusibles sont ceux 'qui renferment le plus de silice, pou rvu, toutefois, qu'ils contiennent en même temps une quantité notable d'alumine. Il existe quelques minerais dans lesquels cette terre manque absolument; mais alors ils perdent la texture oolithiet que, et ils constituent des bancs compactes d'hycontinus; ce sont des mélanges intimes drate de fer et de quarz hyalin. 'Les minerais de fer en grains renferment quel-quefois de l'hydrate d'alumine pur. J'en ai trouvé deux exemples ; l'un 'dans le minerai rapporté par M. Mollien, de la province du Fouta-Diallon en Afrique ; l'antre dans un minerai des Baux, du près d'Arles ces Minerais ne contiennent pas des 6n rencontre plus souvent tout de silice Mais" minerais très.aliiMiiieiix qui paraissent contenir de l'argile et de l'hydrate d'alumine. Les
-minerais de la Champagne et d'une partie de la Bourgogne sont dans ce cas : aussi, pour les fondre, est-on obligé d'y ajouter, outre la castine, ce qu'on appelle de l'herbue, substance qui n'est autre chose que du quarz grossier. Par exemple, j'ai trouvé le minéral. de Mont-Girard, près Saint-Dizier, que l'on traite dans le haut-fourneau de Bienville composé de fer . 0,690 Peroxide Silice et sable . . 0,072 0,070 Alumine. . . o, 6o Eau. 0,992
Pour en faire l'essai, il faut y ajouter environ o, 8 de silice et 0,25 de carbonate de chaux :
alors il fond très - bien, et il donne 0,478 de fonte de bonne qualité. Quand on traite ce minerai par l'acide muriatique , la plus grande partie de l'alumine se dis. sout : c'est là ce qui me porte à croire que cette terre s'y trouve principalement à l'état d'hydrate ; car, parmi les argiles qui sont connues, les plus alumineuses ne cèdent que la moitié tout au plus de l'alumine qu'elles contiennent aux acides autres que l'acide sulfurique concentré et )bouil-
lant. La proportion d'eau s'accorde d'ailleurs
avec cette supposition; car l'hydrate de fer et la
plupart des argiles n'en renferment que 0,15
à o,14, tandis que le minerai en donne au moins o,i 6.
Il est connu depuis long-temps que les minerais .de fer en grains sont presque toujours mêlés de perox ide et d'hydrate de deutoxide de manga-
nèse, et que ces substances s'y trouvent même souvent en très-grande proportion. Ils contien16.