Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
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3o6 HAUTS-FOURNEAUX Hartz , présenter l'avantage d'accélérer la des-
cente des charges sans nuire à la qualité des
produits. J'ai entendu émettre la même opinion à relalapane. en Silésie, où les étalages ont beaucoup plus de pente qu'au Hartz. Sur l'emploi Dans plusieurs usines du Hartz ( Gittelde, Kdes minerais nio-sinitte , Zoege), on emploie des minerais méb manganésilangés de sulfate de baryte. C'est une opinion, ures correctifs de avons-nous dit, page 295, généralement accré-
ditée au Hartz , et adoptée par M. Hausmann,
ceux qui
renferme.' professeur de métallurgie à Criittingue, que les du sulfaté de baryte. minérais manganésifères leur servent de correctif.
Pour bien apprécier leur mode d'action réci-
aeld .
proque, il faudrait connaître la composition des fifontes et des laitiers. Voici néanmoins ce que nous présumons arriver : dans l'absence des minérais maiwanésifères, le soufre du sulfate de 'baryté passant dans la fonte, il est probable que là baryte se -combine avec la silice et passe dans lascorie. Dans l'autre cas, l'oxide de manganèse, excellent fondant, s'empare de la silice, qui sans cela se serait combinée avec la baryte; le soufre reste uni au barium, et se trouve à l'état de sulfure
de barium dans la scorie. Peut-être aussi se forme-t-il du sulfure de manganèse et des sulSur l'usage de griller tous les minérais.
fures doubles. L'usage de griller toute espèce de minérai qui se prête à ce genre de préparation est commun
a toutes les usines du Hartz hanovrien. Cette opération, toutes les fois que la conséquence ne
peut en être de suroxider le fer ou de chasser l'acide carbonique, paraît avoir pour but de désagréger lé minerai ou- d'en chasser l'humidité. Elle est peu coûteuse, en ce qu'on y emploie de menus charbons dont on ferait difficilement
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-DU umerz.
un autre usage, et paraît, au dire des ingénieurs du Hartz , présenter une économie de combustible dans la réduction des minérais. On grille quelqiiefois aussi les scories d'affinage, il .ne peut dans ce cas y avoir que désagrégation et :;-suroxidation du fer mêlé mécaniquement. Depuis long-temps, on réduit au Hartz des Réducscories d'affinage dans les hauts-fourneaux; car tion des scoM. de Villefosse, en donnant les résultats de cam- ries d'affinahaut-pagne qui ont eu lieu en 1804, en fait mention gefourneau. (V. Richesse minérale, ier. volume ). Depuis peu de temps cependant, on commence arenoncer aux bas foyers, dans lesquels on tirait également partie des scories, mais avec moins de profit. Là pesée des combustibles ne procure pas de Pesée des données exactes sur l'effet que produi une certaine combustiquantité de charbon, puisqu'elle ne conduit pas bles. à tenir compte de la quantité d'humidité. La mesure au volume n'a pas le même inconvénient; mais en combinant les deux genres d'estimation, comme cela se fait au Hartz, puisqu'on pèse toujours dans des paniers de capacité constante, on arrive à une plus grande approximation qu!én employant comme en Franëe un seul d'entre eux. La longue durée des campagnes des hauts- Longue à la durée fourneaux du Hartz peut être attribuée, lequel on construit les creudes campanature du grès avec gnes. du combustible; 3.. au soin sets; 2°. à la nature avec lequel on met en feu et on conduit en général le travail, et particulièrement à l'attention qu'on a d'éviter des allures trop chaudes ou trop froides, d'étendre le minerai lorqu'on le charge en couches bien uniformes, afin que le vent le répande aussi régulièrement que possible dans le four20.