Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)

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PLATEAU CENTRAL DE LA FRANCE.

'TERRAINS S SECONDAIRES.

voir cette parfaite correspondance des lignes de galets qui annonce une continuité de couches ; nous verrons, en outre, dans les exemples suivans, le porphyre et le gres houiller associés enseMble , ce qui doit faire regarder comme trèsprobable que 'le porphyre est, dans ce cas, enclavé dans le terrain. Leporphyre est recouvert par des couches nombreuses de grès, dont la nature est assez analogue au grès houiller, mais qui ressemble aussi beaucoup à certaines couches du grès bigarré. Il est composé presque 'entièrement de: galets siliceux et de-petites parties blanches feldspathiques. Le grès ne paraît avoir subi aucune altération, seulement la surface des galets est corrodée, ainsi cille je l'ai.annoncé. Le porphyre est tabulaire au point de contact ; il est blanchâtre, un peu terreux, renferme des cristaux de pyroxène et de mica ; il a de l'analogie avec -les porphyres trachitiques, et présente la même apparence qu'une roche qui4orme à l'île d'Arran un filon dans le terrain du vieux grès rouge. En s'éloignant da grès, le porphyre devient plus compacte : c'est alors un porphyre rouge contenant des cristaux de feldspath et de pyroxène, semblables à ceux d'Oberstein et d'Édimbourg. Sur la rive gauche du Cellé, on retrouve éga-

ronflent les prairies, et celles qui ressortent dans la rivière font voir qu'elles sont enclavées dans

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lement des masses de porphyre, saillantes au milieu des 'prairies qui bordent cette rivière, et contribuent à donner un aspect très-pittoresque à la ville de Figeac."Ces masses sont quelquefois de porphyre rouge, comme sur la rive droite ;

mais le plus ordinairement elles sont composées d'uni porphyre vert que j'ai indiqué ci-dessus. La disposition de ces masses au milieu du terrain de grès n'est pas visible; seulement les roches qui cour

le terrain houiller. § 25. Près du village de Planiolles, on observe Environs de deux alternatives prononcées de .grès et de porphyre , comme nous allons l'indiquer. Lorsque, pour y arriver, on remonte dans la petite vallée-

de Carme, au Nord-Ouest de Figeac, on voit constamment le ,grès à gros grains former tous

les monticules environnans et le porphyre se trouver dans le lit du ruisseau. Cette dernière

roche se présente sous différens états : en général, c'est un porphyre d'un rouge brunâtre, mais

quelquefois c'est une pâte terreuse, blanche formant un sol d'une excellente qualité; sans les passages continuels entre cette roche et le porphyre, on ne pourrait pas penser qu'elle lui appartient. Quelquefois, au contraire, le porphyre est noir, extrêmement solide, et ressemble,

dans ce cas, à un basalte. Il contient alors des parties jaunâtres et des veinules de quarz-agate; on y trouve aussi des masses dures, luisantes , se fendillant très-facilement, et fort analogues à du quarz lydien. Elles forment des espèces de couches au milieu de la roche noire ; celle-ci passe quelquefois à une roche verdâtre, à cassure conchoïde,

unie. Souvent aussi, et principalement en approchant de Planiolles , le porphyre est associé avec une roche terreuse, verdâtre, que l'on est tenté

de comparer à la wacke des Allemands. Cette roche se fendille et semble s'effleurir à l'air comme les marnes : c'est principalement dans cette partie terreuse que l'on trouve des boules de quarz-agate , très-rares cependant dans cette contrée..