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SUPPLEMENT

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Au mémoire sur les 1'e:1-Tains du départe-

ment du Calvados, lu à T Académie royale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, le 23 novembre 1827; Par M. HÉRAULT, Ingénieur en chef au Corps royal des Mines.

Terrain houiller. ON a trouvé cette année, dans un puits creusé

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au Carnet, à i5oo mètres et au nord du puits Saint-George, à une profondeur de I 06',80, pétrosilex ordinairement vert obscur, quelque-

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fois grisâtre, dont les, couches sont presque 'verticales et se dirigent à-peu-près de l'ouest-

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nord-ouest à l'est-sud-est. Ce pétrosilex présente

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une analogie parfaite avec ceux des coteaux de Montruirel et de la forêt de Cérisy, situés

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dans le terrain intermédiaire. Quoique très-dur, il est cependant assez fragile. Il est fréquemment traversé, en différens sens, par des filets de feldspath blanc ; quelques-unes de ces fissures sont aussi remplies par du spath calcaire. Dans sa partie la plus élevée, il offre des portions grisâtres ou rougeâtres qui contiennent de petits cristaux de feldspath, et il passe alors à l'état de por-

phyre. Il occupe au fond du puits du Carnet, par l'effet d'un relèvement extraordinaire du terrain auquel il appartient, la place à laquelle on aurai.t dû rencontrer la couche de houille qu'on exploite à Littry. On pourrait croire que c'est à des relèvemens semblables que sont dus T. III,:.5e.livr. 1828. 24