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Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)

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SUR LA RÉSISTANCE DE L'AIR

DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.

Son élasticité, la traverse, après avoir cédé, re-

d'une montre à secondes, j'examinais le temps que l'eau, menée par le courant, mettait à s'y élever d'une certaine hauteur, et j'en concluais le produit de ce courant: puis, je levais la vanne d'une quantité bien déterminée, j'attendais que l'eau, en baissant dans le bassin , y fût arrivée à un niveau constant : alors, il sortait par l'ouverturc de la vanne autant d'eau qu'en amenait le

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venait brusquement à sa forme première ; de

sorte que la levée de la vanne se faisait par petites Secousses: il en a résid té.d es erreurs quelquefois

d'un millimètre dans l'estimation de la hauteur de l'ouverture. Je désirais connaître très exactement le dépensé de l'eau. A cet effet, et pour pouvoir employer avec confiance le coefficient de contrac-tion de la veine fluide ( 0,62.) , généralement admis pour les écoulemens par des orifices percés en minces parois , j'avais fait tailler en biseau l'extrémité inférieure de la vanne, de manière à ce que sa largeur ne fût que de deux millimètres, et elle reposait sur le biseau d'un liteau également de deux millimètres, et qui était à 0m,03 audessus du fond du bassin. Mais, en mon absence, la vanne avait été placée près d'un angle du bassin au lieu de l'être au milieu d'une de ses faces de sorte que la veine fluide n'éprouvait pas une contraction égale aux deux extrémités de sa largeur; de plus, l'épaisseur des coulisses et les raimires qu'elles comprenaient entre elles rendaient la contraction, sur les bords verticaux de l'ouver-

ture, différente de ce qu'elle était sur les bords horizontaux. Vu ces irrégularités, il m'a fallu avoir recours à l'expérience, et déterminer directement le coefficient de contraction particulier à notre vanne. Coefficient 9. Les localités rendaient cette détermination de tion "ntr"- facile. La forme rectangulaire du bassin, qu'on voit en plan et profil ( A et A.), fig. 1, Pl. Vil, permettait de jauger aisément l'eau qui y entrait : des mesures réitérées m'avaient donné tio,10 mètres carrés pour la section horizontale ; à l'aide

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courant, et je pouvais avoir le coefficient à l'aide de l'équation ordinaire : Q

nzlz V 2g (

z),

dans laquelle

Q =dépense , ou quantité d'eau écoulée en if in -= coefficient cherché = largeur de l'ouverture de la vanne 0'11,4055 ;

z = hauteur de cette couverture ; H hauteur de l'eau dans le bassin au-dessus du seuil de la vanne. Le tableau suivant présente le résultat de quatre expériences faites avec soin. ._

.

L'eau s'est éle-vée dans le bassin de

/nit,

0,215 o, 36o o, 65o o, 65o

Q

H

_........

..

---.. ,

z

M

en

minutes. met. euh.

5,û

0,0256

6,67 21,7 21,7

0, 0561

mètr.

0,448

0, 440 0,02002 o, 68o

0,02002 0,725

inetr.

0,0362 0,674

g

o, 0441

îl

0,708

0,0195 0,702 0,0159 0,701

1

La moyenne des quatre résultats est 0,696: 11.111, 5e. /ivr. j828.

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