Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
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462 chines soufflan tes.
SUR LA RÉSISTANCE DE L'AIR
quée et plus ou moins bien construite ou dispo» sée. : ainsi, la question n'est pas susceptible de solution générale. Cette solution, même pour des machines fort simples, prise dans la rigueur mathématique, c'est-à-dire donnant l'effet en fonction de la force motrice est très-difficile ; elle constitue, en quelque,fskirte, tolite la inécanique technologique, et nos connaissances sur cet. Objet sont très-peu aVaricées.
Toutefois, en suivant .la .méthode généralement usitée dans la pratiqii, d'indiquer, par un nombre simple de combien de fois, dans une machine donnée ,,l'effeuutile éStphispétit que la force employée à le produire> nous allons présenter quelque aperçus sur la,vaieur de ce nombre dans les maainies ,Soufflan tes, ..Celles 'dont on Mit .usaÉe,.,soit dans les D'hies
comme ventilateurs, soitçl9ns les usines pour y activer les
feux. peuvent se diviser, dans l'état aetridde l'art, en Soufflets à, pistons , Soufflets hydrauliques
et Trompes. Les premières, les Plus fortes comme les plus coinmunes, sont mues par des machines à vapeur
ou ,par. des yones,bydrauliques. 65. Dans le-soufflets mus par la vapeur, sans
aller reCherher la force que peut développr'uhe certaine .quantité de-combuStible , ni mêine celle de la vapeur à une température donnée, nous' prendrons :directement eiprésietn de la force la'charge barornétriclut dé pistori.glidussés' directement par la vapeur"; Multipliée par leur vitesse ou'élévation en Une secOnde. Cette force est quelquefois transmise aux pistons des éylin-
DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.
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dres soufflans par le simple intermédiaire d'un
balancier : alors, la perte ou le déchet qu'elle
éprouve ne peut être que fort petit. Mais sou-
vent aussi la transmission du mouvement se fait par des engrenages', manivelles, bielles, etc., qui
absorbent une partie de l'action motrice ; de sorte qu'on peut bien estimer à un tiers la perte de force. De plus, les pistons des cylindres soufflans , quoique garnis et disposés avec plus de soin que ceux des autres soufflets, laissent toujours échapper un peu d'air ; et, en somme, j'admettrai que l'effet utile est moitié de la force de la machine à vapeur.
Cette réduction de la force- à l'effet est celle que M. de Prony a admise, après une suite d'expériences qu'il a faites, avec un soin tout particulier, de concert avec M. l'ingénieur Manet, sur une très-bonne machine à haute pression, éta-
blie au Gros-Caillou à Paris, et nouvellement construite par M. Edwards. Je remarquerai même
que l'effet réellement utile de cette machine, la masse d'eau élevée multipliée par la hauteur de l'élévation, n'a pas été le tiers de la force employée; cet effet n'était exprimé que par 845 élevés à i mètre en une seconde, tandis que la Force l'était par 2922 (I). 66. Dans les soufflets mis en jeu par les roues hydrauliques, nous distinguerons le cas des roues
à augets recevant l'eau pardessus , et celui des roues à aubes recevant l'eau par-dessous , ou pour parler plus exactement, nous distinguerons le cas où les roues sont mues par le poids de (1) Annales des Mines, tome XII, P. 64 et 72.