Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)
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MACHINES
pour des chaudières en cuivre laminé ou en tôle qui seraient trop minces. Il est donc bien essentiel que les fabrica.ns conservent à ces chaudières des épaisseurs suffisantes,
pour résister à des pressions qu'il convient de porter au triple de celles qui seront exercées, lors des épreuvespar la presse hydraulique ou pompe de pression. S'il en était autrement, ces épreuves pourraient les altérer, sans néanmoins y produire aucune rupture , de sorte que les chaudières, après avoir été soumises aux essais, seraient réellement moins résistantes et moins bonnes qu'auparavant. Les fabricans devront donc faire les chaudières plutôt trop épaisses que trop. minces , s'ils ne veulent pas s'exposer à les voir refuser lors même qu'elles pourraient ter à l'épreuve par lai,.presse hydraulique. Il est encore bien nécessaire de rappeler ici que l'article 7 de l'ordonnance royalecclu 29 octobre 1823 prescrit aux Ingénieurs 4 visiter, an,moins une fois par an, les chaudières4,4c9nstater leur état, et -de provoquer la réforme de celles que le long usage ou une détérioration accidentelle leur ferait regarder comme dangereuses. Or, le seul moyen clercenatater le bon état d'une chaudière, c'est de la souniettre.de nouveau à l'épreuve par la presse hydraulique. Il est'donc de toute nécessité que les fabricans ne livrent dans le commerce que des chaudières assez épaisses pour pouvoir être, en tout temps, soumises à cette épreuve, sans en reevjqir aucune altération sensible. épaisseurs qu'on a données jusqu'ici aux chaudieips,en tôle sont, en général, trop faibles pour l'épreuve W,4,Bression quintuple, elles paraissent convenir pour l'épreuve par la ,pression triple, et pourvu qu'elles soient conseryées, on. pourra éprouver les chaudières sans les al-
Onriagyiendra pour tous les cas, à déterminer des épaisspepiconvenables, en considérant : 10.- la ténacité de la tôle, eu égard d'ailleurs aux altérations qu'elle doit le diamètre des chaudières n4Rs,,sjaireJnput subir ; 59.-,10,-peep,sion qu'elles sont appelées à supporter intérieu-
reinoici le type du calcul
04:..exprimera en centimètres et parties décimales du centimètre le diamètre intérieur de la chaudière, laquelle est supposéecyliralrique et terminée par des calottes hé-
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A VAPEUR.
misphériques ( seule forme convenable pour toute chaudière de machine à vapeur à haute pression ). On multipliera par 18 ce diamètre ainsi exprimé , et le produit sera ensuite multiplié par le numéro du timbre que la chaudière doit porter, diminué d'une unité. On ajoutera à ce nouveau produit 3000 , et on divisera cette somme par tao° ; le quotient de cette division donnera, en milli-
mètres et parties décimales du millimètre, l'épaisseur cherchée. Supposé, par exemple que le diamètre intérieur d'une chaudière soit 8o centimètres , et le numéro de son
timbre 5 atmosphères, on multipliera d'abord 8o par 18 le produit sera 144o. Le numéro du timbre étant 5 , ce
nombre, diminué d'une unité, deviendra 4, par lequel il faudra. multiplier 144o et le produit sera 5760. A ce nouveau produit on ajoutera 3000 , et la somme 8760 sera ensuite divisée par l000. Cette division se féran
l'instant, en retranchant par une virgule les troW crriffre6 qui se trouveront à droite dans le norlibre 876o.1Cfeq%ies chiffres seront des parties décimales du millinetiletà.ritliq que celui qui restera à gauche de la virgule indiqUéi'a millimètres. Ainsi , dans l'exemple cité ; l'épaisseur qiié devra avoir la chaudière sera 8 milliinètres et 760 mil). lièmes de millimètre ( 3 lignes
Les épaisseurs que donne la table qui est joiià la
présente instruction ont été 'calcUIées:-'de la iehmig
vient etre indiquée. Elles fburiii.tdés""tres,"de
à'y'ae comparaison , à l'aide desquels on estimera toutefois égard aux qualités des tôles, Si les ë14dIaN sont suffisamment épaisses pour subir les épre-UV-éenCësl données pourront satisfaire à un grand nombr-e'llees'.: Quant aux épaisseurs qu'on ne trouvera pas -.-calculées d.'a-vance, on les déterminera facilement à.l'aidelelanrnéthode ci-dessus , généralisée dans la fdirile'-tteéréMla u suite de la table. Les chaudières des machines à vapeur à haufélYedeoif ne doivent jamais avoir une épaisseur moindre'deeni,5 ( z lignes ). Mais si, d'un côté, on ne peut faire'usagè de chaudières trop minces, d'un autre côté, il y aurait des inconvenions à se servir de chaudières trop épaisses. L'ob.
servation a prouvé que, dans ce dernier cas, elles s'altèrent