Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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MÉTALLURGIQUE.
VOYAGE
En cuivre, provenant des mines du seul (ri mét. comté de Cornouailles.. . . 94.7091 65 des;mines de Devonshire , du Staffordshire, d'Anglesey, et en général du pays de Galles, du Sommersetshire, du Cumberland et du Westmoreland 54.0981 35 de l'Irlande et de l'Écosse 7.602, 35
. ..
TOTAL.
Plomb.
mét.
116.41o, 35
Sur cette quantité, les usines seules du pays de Galles ont fourni 112.o76 qx. mét. de ce métal par le traitement de minerais provenant des autres contrées. Le travail du plomb n'est pas moins actif. De nombreuses mines de ce genre sont en exploitation dans le pays de Galles, dans l'Écosse, dans les comtés de Cornouailles et de Devonshire, de Shropshire, Derbyshire, Cumberland, Durham et Yorckshire. Les principales mines sont celles du Cumberland et du Derbyshire. MM. Dufrénoy et Elie de Beaumont décrivent les travaux métallurgiques de ces contrées, après avoir fait connaître le gisement des minerais, par uni savant mémoire dont ils annoncent que l'auteur est M. Brochae.'de%Villiers, membre de l'Institut. Dans le Cumberland, c'est un terrain principalement composé de roches calcaires, recouververtes par le terrain houiller, en d'autres termes, c'est un calcaire de transition, qui contient les gîtes de minerais de plomb ;. ils sont disposés tantôt en filons, tantôt en masses ou en couches. Dans le Derbyshire, c'est un terrain de calcaire et de trapp , qui renferme des gîtes de minerais de plomb et des gîtes de zinc oxidé calamine. Ici, l'on exploite principalement des filons de
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plomb dans lesquels se trouvent ces belles
masses de chaux fluatée dont on fait des vases et divers objets d'ornement. Les filons de cette contrée existent en général
.dans les couches calcaires, et lorsque rexploitalion , parvenue à la partie inférieure de la couche, entre dans une roche amygdaloïde, connue sous le nom de toad-stone , le filon disparaît; mais souvent, dans le calcaire inférieur au toad'stone on retrouve un filon que les mineurs regardent comme le prolongement du filon supérieur qui était perdu. Ces observations ont été depuis long-temps opposées à la doctrine des filons du célèbre Werner, et si elles étaient constantes , il serait en
effet difficile de concilier de pareils faits avec l'idée de la formation des filons par des fentes ; mais dans plusieurs mines qu'il a visitées, M. Brochant de Villiers a reconnu que le filon se prolonge au delà du calcaire dans un toad-stone terreux. Ce savant en conclut que l'anomalie, in-
diquée comme générale, n'existe point dans toutes les localités.
Quant à l'interruption de la plupart des filons du Derbyshire par le toad-stone, M. Brochant de Villiers est porté à penser qu'il ne faut pas la regarder comme une anomalie complète. Suivant lui, de tels gîtes de minerais peuvent rentrer dans la classe des filons en zigzag, ou en escalier, qui sont fréquens dans plusieurs pays, notamment dans le Cumberland, et qui ne sont qu'un cas particulier, mais facile à concevoir par
la théorie des filons de Werner. Au surplus M. Brochant de Villiers appelle l'attention des géologues sur ces filons extraordinaires