Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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FABRICATION DU FER
EN CORSE.
le procédé corse. Quoi qu'il en soit, il est important que la cémentation atteigne le point
embrasé, sur lequel on place le massello, qui se trouve alors au-dessus de la tuyère : il a la forme d'un cylindre grossier., et il est soudé à l'extrémité d'un ringard dirigé suivant son axe. On retourne de temps en temps le massello;
convenable: si on ne grille pas assez, il reste de l'oxide de fer, et tout le minerai n'est pas employé utilement ; si on va trop loin , il doit se former une combinaison de fer et de charbon, ce qui est un inconvénient i grave , parce que l'affinage se faisant au-dessous du vent, on ne peut brûler que fort peu de carbone combiné. Les ouvriers ont effectivement observé qu'un grillage un peu trop prolongé donnait des masses difficiles à forger et qui s'égrenaient sous le
la flamme du foyer est d'un blanc mêlé de jaune et de rouge, et des étincelles nombreuses et brillantes se dégagent ; il paraît se brûler beaucoup de fer pendant ce chauffage : après 20 Ou 25 minutes , on retire le massello et on. le porte sous le marteau pour le forger. Pendant ce forgeage, on charge, an milieu du foyer, le mélange de brasque , de minerai non agglutiné et de scories pilées dont nous avons
marteau; on sait aussi que des ouvriers peu exercés à la pratique du procédé corse obtiennent des massello moins gros et formés d'acier.
Affinage et
étirage.
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parlé, et l'on y ajoute les battitures produites pendant l'étirage précédent. On abandonne cette
IL 4ffinage , foigeage et étirage. La masse de minerai; qui a été soumise à-lafois au grillage, ou, pour mieux dire, à la réduction, est affinée en cinq parties , et le foyer est employé en même temps à chauffer le dernier massello obtenu d'un affinage précédent pour le forger et l'étirer en barres. Aussitôt que le grillage est terminé, on jette dans le foyer de la brasque composée de menu charbon sec , que l'on prend dans les magasins, et dont on ne fait usage qu'après l'avoir lavée pour en séparer la poussière terreuse qui s'y trouve mêlée ; on en forme deux plans inclinés, qui se réunissent en gouttière , suivant une ligne horizontale, perpendiculaire .à la warme , et qui se trouve au-dessous de la tuyère : ces
charge à elle-même, et l'on continue à forger comme s'il n'y amait que du charbon dans le foyer ; on fait quatre barres avec le massello provenant du cinquième du produit d'un grillage.
L'étirage dure un peu moins de deux heures, depuis le moment où le vent a été donné. La conduite du feu se borne à remplacer le charbon à mesure qu'il se brûle, à jeter de l'eau à la superficie du foyer ; enfin à dégager la tuyère, en débouchant son orifice lorsqu'il en est- besoin : le morceau de fer qui va être forgé est toujours placé vis-à-vis de la tuyère et un -peu plus haut qu'elle ; on l'en approche peu-à-peu en. le .retournant , ayant toujours soin de le maintenir au-dessus du jet d'air, pour éviter.un trop grand déchet : les autres morceaux, qui se-
plans inclinés s'élèvent à la hauteur du petit mur du chio; on entoure la' tuyère de charbon rouge ; par-dessous, on met du charbon 110I1
ront forgés plus tard , sont placés près çle la warme , au-dessus de la tuyère, et ils ne sont pas recouverts de charbon.
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