Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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Observa-
tions sur l'affinage.
EASIRICITION DEI FER
Quand elle a coulé dans le bassin de brasque on voit se solidifier d'abord à sa surface une première couche mince, qu'on enlève avec soin, et que l'on rejette comme étant de mauvaise qualité ; ce qui reste se solidifie ensuite, le met dans le bassin placé près du foyer, et on l'ajouter plus tard aux matières fondues. pour Il serait intéressant d'examiner si la supérieure contient réellement quelques croûte substances dont la présence nuirait à la qualité du fer, par exemple, le soufre que peut retenir le minerai (1): cette scorie supérieure est très-semblable au latte; cependant, la cassure des cloisons qui séparent les cavités , plus nombreuses que dans la précédente, est plus claire et plus brillante. (b) La seconde sorte de scorie est celle qui se rassemble, sous le massello , dans le foyer ; elle diffère peu de la précédente, seulement les couleurs y sont plus variées et les cavités moins nombreuses; on ne les repasse jamais à l'affinage. Le fer, réduit dans la première opération, se
réunit en une seule masse dans celle que l'on appelle affinage, dont le but principal doit être d'en former" une masse homogène, eu fondant et séparant ainsi les matières terreuses dans lesquelles le métal était empâté. Cependant, possible qu'il y ait des parties de mineraiil est réduites, et d'un autre côté des globules denon fer passé à l'état de fonte
- ces substances, en réagis-
(i) Cela est vraisemblable, puisqu'on sait que les minérais de l'ile d'Elbe contiennent une assez forte tion de soufre.
A. G.
propor-
EN CORSE.
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sant les unes sur les autres, produiraient encore du fer ductile. Le vent de la tuyère ne doit pas agir sur le métal, et son utilité se réduit à celle d'exciter une combustion plus ou moins vive. Relativement à l'étirage en barres, on peut remarquer que le faible poids du marteau rend le forgeage très-lent d'on résulte une perte notable de temps et de métal. Un grillage et les cinq affinages qui complè- Durée au
tent la fabrication du fer durent exactement
vingt-quatre heures (t ); on accorde aux ouvriers quatre heures pour chacune de ces opérations, dont la durée véritable n'est pas tout-à-fait aussi grande. Il n'y a dans chaque forcie que quatre ouvriers, qui, chaque année, viennent de Lucques ou de Toscane; ils travaillent de suite pendant six jours dans la semaine.
Les forges ne sont en activité "que pendant sept mois chaque année; les chaleurs excessives
et quelquefois l'insalubrité de l'air obligent à cesser le travail à la fin du mois de juin. Ou fabrique moyennement, dans cet espace de temps, 260 quintaux métriques de fer, quoique le produit journalier semble en promettre davantage.
Le fer de Corse est excellent ; sans être malléable comme celui de. Suède, il est ductile et très-nerveux ; il se forge très-bien à chaud et à (i) Il peut être utile de faire remarquer l'analogie qui existe entre le procédé corse employé sur les minerais de fer et celui dit bergamasque, appliqué à la fonte de fer même division des opérations, même durée de vingt-quatre heures, grande consommation de combustible, borine
qualité du fer obtenu. A. G.
travail.