Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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VOLCANS 1.2;TEINTS
raient dues, d'après cela, à une première époque d'embrasement, bien distincte de celle qui a produit les laves poreuses ; mais nous ne pouvons adopter cette opinion, parce que les mêmes cratères paraissent avoir rejeté les unes et les autres: d'où il s'ensuit que si toutes ces déjections n'ont pas coulé en même temps, les plus compactes sont tout au plus le résultat de premières éruptions et n'appartiennent pas à un autre genre de volcans. Ainsi qu'il a été dit ci - dessus, les cratères et les laves se présentent comme ceux de la chaîne des Puys. Rarement les laves sont en grandes masses ; ce sont des accumulations de blocs ou de fragmens dont la grosseur est très-variable à la surface du sol, on trouve des pouzzolanes plus ou moins fines; quelques-unes sont décomposées ou en très-petits grains et leur mélange avec la terre végétale, comme clans la Limagne d'Auvergne, contribue à la fertilité du sol des environs d'Olot ; mais elles ne peuvent pas retenir ces eaux et la végétation y serait languissante ,si de nombreuses sources et des pluies fréquentes ne remédiaient pas au défaut naturel du terrain. Il n'y a aucune régularité dans la disposition de ces volcans , comme on peut le voir sur la carte jointe à cette notice ( PI. IV ); les coulées
de lave se sont dirigées tantôt dans un sens, tantôt dans un autre. § 3. Des cratères.Les principaux cratères que nous avons observés sont le Mon tsacopa , le Montolivet, le Puig de la Garrinada , la Cot , la Cru scà et la Cot-Sainte - Marguerite ; on en trouve encore d'autres, mais d'une moindre im-
DES ENVIRONS D'OLOT.
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portance : tels sont, par exemple, les trois petits cratères de la montagne de Batet. Nous avons déterminé les limites au-delà desquelles on ne trouve plus de traces de volcans, avec toute la précision que le temps nous a permis d'y mettre , les voici : vers le nord , c'est une ligne allant du sud-ouest au nord-est , passant au-dessus de Castelfol lit, du Ping de la Garrinada et du IVIontsacopa ; elle est à-peu-près parallèle à
une ligne qui joindrait les centres de ces deux cratères.
Du côté de l'occident , les limites sont d'une part la Ridaure et plus bas les confins du bois de Tosca.
Vers le midi , les laves s'arrêtent au pied des montagnes del Corp. A l'orient, on ne rencontre plus de substances volcaniques au-delà d'Argelaguer sur la Fluvia et du Sellent, village sur la route de Bagnolas.
Il ne nous a pas été possible d'assigner la limite vers le sud-est, parce que les laves s'étendent de ce côtéTlà plus loin qu'Amer, petit bourg
à 5 lieues d'Olot. Il existe près. d'Amer un terrain volcanique, que l'on dit fort bien caractérisé et que nous n'avons pas pu visiter. Nous allons successivement décrire les cratères que nous avons indiqués plus haut. § 4. Illontsacopa.Le Montsacopa a beaucoup de ressemblance avec le Puy de Pariou en Auvergne ; sa forme générale est celle d'un cône tronqué à base circulaire ; vers le sud-, elle est renflée à sa partie inférieure , ce qui lui donne de ce côté-là l'apparence d'un hémisphère. Son Cratère, quoique peu profond , est encore assez