Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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VOLCANS ÉTEINTS
DES 'ENVIRONS D'OLOT.
du cratère, que ce volcan avait été un des derniers à s'éteindre ; mais nous n'avons trouvé aucune raison valable pour admettre cette suppo-
de la Garrinada , il existe un puits au milieu cratère, et une source très-abondante sort (le la montagne au pied du revers septentrional. Presque toute la surface de ce volcan est aujourd'hui en cultureCe volcan, situé à trois § 6. Montolivet. quarts de lieue à l'ouest de la ville, touche une série de petites collines appartenant à ce terrain de grès et poudingues si abondant en Catalogne. Il est un peu plus haut que les deux précédens ; sa forme , beaucoup moins régulière, est grossièrement arrondie de trois côtés ; le bord du cratère est échancré vers le sud, et vers le nord la montagne est fendue jusqu'à sa base. Ce déchire-
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sition. A la surface du Montsacopa , l'état de désagrégation des laves est tel qu'il a permis de cultiver
toute la surface, tant au dehors qu'au dedans du cratère.' Le Puig de la § 5. Puig de la Garrinacla. Garrinada est à un petit quart de lieue au nord d'Olot ; sa forme et ses dimensions sont à-peuprès celles du Montsacopa, dont la base est presque contiguë à la sienne. 11 est seulement plus élevé ; ses revers sont convexes et son cratère est déchiré jusqu'a la surface du sol. L'ouverture est du côté du sud-est ; la coulée qui est sortie par là est facile à reconnaître , elle recouvre une étendue d'environ un quart de lieue de longueur et d'un demi-quart de lieue de largeur : sa limite vers le sud-est est la Fluvia, ou, si l'on veut, la montagne de Batet , dont le pied est baigné par cette rivière. On traverse la coulée du Ping de la
ment doit être attribué à une éruption dont la coulée recouvre une assez grande étendue de
terrain au nord de la montagne ; elle s'arrête à la Ridaure, rivière au-delà de laquelle on ne trouve plus le moindre indice de volcan. Les laves de la surface de Montolivet sont en blocs ou en fragmens beaucoup plus volumineux que ceux du Montsacopa ; les unes sont brunes et assez compactes , d'autres sont rougeâtres-et spongieuses, il y en a de fort légères. Parmi les premières, on en observe qui contiennent du péridot olivine et des cristaux ou de petits amas de feldspath blanc vitreux. A la base de la montagne, on exploite des pouzzolanes rougeâtres et assez fines, qui forment sans doute une enveloppe, et sont semblables à celles de Graveneire
Garrinada en allant d'Olot à Castelfollit. Ses laves
sont en général cellulaires, de couleur foncée, à cassure luisante et assez dures. Quelques-unes de leurs cavités sont remplies de chaux carbonatée
laminaire en petits amas informes ou en cris-
taux déterminés. La surface de la montagne présente des laves semblables à celles du Montsacopa.
On prétend que la plus grande partie des eaux du Montsacopa passent sous la ville et se jettent dans la Fluvia , car on n'y observe que bien peu de sources ; elles sont près de sa base. Au Puig
en Auverome. -
La grosseur des débris de lave et le peu de terre végétale qui recouvrent Montolivet n'ont pas permis de le cultiver ; aussi n'y voit-on que