Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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EX PÉRIENCES SUR UNE TROMPE
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sos ( d'aigles des Mines, t. VIII , Pl. IV), nous avons fait un grand nombre d'expériences : je me bornerai à citer ici celles qui ont été exécutées à l'aide d'un orifice rectangulaire de 0111,i o de long et 0'102 de large, que l'on fermait plus ou moins et à volonté avec une coulisse ; la pla-
que qui le portait est représentée, fig. 7 , dans la planche relative au ventilateur de la ,galerie Becquey.
AUX MINES DE RANCIÉ.
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positif dans quelques expériences , ainsi qu'on le voit dans le tableau ci-dessus,'était préjudiciable lorsqu'on donnait beaucoup d'eau : alors il expirait et projetait de l'eau, et nous l'avons encore bouché ;
3.. Que le troisième expirait aussi dans quelques circonstances ; qu il était sans utilité dans beaucoup de cas, comme dans les trois dernières expériences du tableau précédent : en consé-
quence, nous l'avons fermé, et remplacé par AIRE
de l'orifice.
met, car.
0,0020 0,0010 o,0005 o,0005 o,0005 o,0005 0,0020
Manomètre.
17,0 28, 2 36, 2.
38,3 36,1 4°, 6
0,0010
21,4 54,3
0, 0005
46> 2
0,0020 0, 0010 0, oo05
21,6 35,5 46> o
Nominos des Aspi-
rateur s ouverts.
1> 2, 3, 4 et 5. Idem. Idem. s, 2 et 3. 1, 2 et 5. 1, 2, 3 et 4. I et 2. Idem. Idem. 1, 2 et 3. Idem. Idem.
De ces expériences et de quelques autres nous avons conclu 10. Que le cinquième aspirateur était nuisible dans plusieurs cas, sans utilité dans les autres, et nous l'avons bouché;
2°. Que le quatrième, dont l'avantage a été
deux autres percées entre les numéros i et 2. Notre trompe s'est trouvée ainsi percée, comme celles des Alpes, de quatre aspirateurs, immédiatement au-dessous de l'étranguillon : méthode qui ,paraî t d'un avantage incontestable. Mais tel est l'empire derhabitude chez les ouvriers et surtout chez les forgeurs de l'Ariége, qu'ils tiennent à conserver leurs cinq aspirateurs, descendant quelquefois jusqu'à la moitié de l'arbre; et lorsque la machine est en pleine activité, et qu'il sort deux forts jets d'eau des deux aspirateurs inférieurs, ce vice manifeste de construction est regardé par eux comme produisant un très-bon effet.
Mes observations sur l'action des aspirateurs quelle que soit d'ailleurs leur position, me font craindre que nous ne puissions jamais parvenir à une théorie générale et rigoureuse des trom-
pes; c'est-à-dire à une formule qui donne la
quantité d'air soufflée, par la seule connaissance des dimensions de la machine et de la .quantité d'eau qu'elle dépense. Dans quelques circonstances, par exemple lorsqu'on rétrécira beaucoup l'orifice de sortie de l'air, et qu'on donnera beau-