Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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EXPÉRIENCES SUR UNE TROMPE
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AUX MINES DE RANCd.
mètre s'élevait lorsqu'on rétrécissait l'orifice d'une certaine quantité , la dépense en eau étant la même. Rapport en-
AIRE
Pour venir à bout de connaître ces rapports,
tre les hau- j'avais fait ouvrir, dans des plaques de fer-blanc, teurs manu- des orifices de différens diamètres (Pl. VII, fig. 6); métriques et le m'étais encore procuré des ajutages de les dépenses verses formes et grandeurs (fig. 4 et 5 ). en eau
NIANOMTRE la dépense étant'cle
de
l'orifice.
0,045
0,0357
mèt. car.
millim.
millim.
35
28/4 30,2 34,3 37,5 42,0 46/9 53,2 6o,o
0,027
0,0189 iP,0095
di-
déjà .parlé de la plaque à orifice rectangulaire (1fig. 7), orifice que l'on fermait plus ou moins à d'une coulisse. Parmi plus de cent expériences, faites en vue de déterminer le rapport entre les hauteurs manoinétriques et les quantités d'eau dépensées, je
ùie.bornerai à rapporter celles qui ont été exécutées avec la plaque à coulisse : elles ont été faites avec soin et répétées. Le tableau suivant en présente les moyennes ;
0,0020 0,0°18
0,00l6 0,0014 0,0012
0,00I0 0,0008 o,0006 0,0004 0,0002 0,0001
40 45 50
55,5 61,4
-
. .
.
millim.
22,2 24,5 26,4
14,0
29/
20;3 tri 8 22 q' 91eiti 9 23,5
32,5 36,o 467
52 59
6,8 r,
17/1
28.
7p,,,7
(7., 9/9 1,
ÙPALt
I.
les dépenses sont exprimées par le nombre de mè-
tres cubes d'eau, ou par la fraction de mètre cube donnée à la trompe en une seconde de temps. Dans la série où la dépense était de o,o4 5
mèt. cub. , l'étranguillon se trouvait entièrement ouvert ; dans les autres, son orifice était rétréci par le bondon. Je rappellerai encore que lorsque le manomètre s'élevait à plus de 32 millimètres , il s'échappait de l'air par-dessous la
troinpe, et d'autant plus que l'élévation était plus forte : dans ces cas, l'orifice de sortie était en réalité plus grand que l'orifice des plaques ou ajutages.
En voyant, par la dernière série, lé-lett:de hauteur du manomètre lorsque l'orifirédiiit à sa vingtième partie, n'était plus que d'urr centimètre carré, nous l'avons entièrement fermé, et le manomètre ne s'est élevé qu'à 13,1 millimètres : l'air qui se dégageait dans la trompe sortait nécessairement par les aspirateurs inférieurs, qui étaient alors ouverts. Avant de passer aux conséquence des faits ci-dessus, je fais une observation générale. La trompe, comme toute autre machine, et plus encore, doit avoir des dimensions proportionnées à
l'effet qu'on veut produire, ainsi qu'a la force qui doit lui être appliquée : au maximum de perfection dans ces dimensions correspond le maximum d'effet ; et c'est dans un tel état qu'elle