Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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FORMATION DE LA FONTE
POUR ACIER.
che en dessous et d'une bande grise par-dessus, 4°. La séparation des deux espèces de fonte ne paraît d'ailleurs devoir être attribuée qu'à la différence de leurs pesanteurs spécifiques, la fonte grise étant ordinairement moins dense que la l'anche (1). Les conditions de cette séparation seijréduisent à celles d'une parfaite liquidité et
accessoire de celle de la fonte lamelleuse, on s'occupera en même temps de l'une et de l'autre. II. De la production des diverses sortes de fonte dans les fourneaux de _Hamm.
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,411krri certain temps de repos.
doit; penser que la fonte truitée ou mêlée, Kriodinite.dan& un grand nombre de fourneaux,
91Lge a7ifflii,foriuée de fontes de deux espèces, qui ..dp'plepse séparer, soit parce que leur fluidité
.../444.jtà,pas assez grande , soit parce que leurs 4eniténe différaient pas assez l'une de l'autre. olffolUne des conséquences qu'il faut tirer de la _leexistence des deux espèces de fonte blanche et >e§e clans un fourneau , c'est que le passage ou
9/à iconversion de l'une dans l'autre n'est pas
ului facile qu'on a pu l'imaginer. Les expé-
périences citées précédemment ont fait connaître /es circonstances qui déterminent le changement dg la fonte blanche lamelleuse en fonte grise, en .opérant dans un petit creusets mais il reste à recnercher quelles sont les causes de la formation de la fonte lamelleuse et celles de la formation de la fonte grise dans les fourneaux où l'on réduit les minerais de fer.
La production de la fonte rubanée étant un
(i) Il n'y a rien qui doive surprendre, dit M. Karsten , en voyant- la fonte blanche, que j'ai trouvée contenir la plus forte proportion de carbone, avoir une pesanteur spécifique plus grande que celle de la fonte grise qui ferme moins car le fer olygiste est plus dense que le fer oxidulé , le persulfure de fer plus dense que la pyrite magnétique ou protosulfure, etc.
Dans beaucoup dè forges de ce pays, la production de la fonte blanche lamelleuse, qui est la plus estimée , dépend encore du hasard, quoiqu'on sache d'ailleurs très-bien. qu'il faut employer de certains minerais, à l'exclusion de quelques autres; il en est de rriime pour la fonte rubanée, que l'on cherche le plus euvent à »tenir : cependant, on s'est effiatéé, flans ces derniers temps, de conduire les fourreéatia de Manière à obtenir constamment:FespeCe de fonte qui était demandée ; 'pour cela, il a fallu observer avec le plus grand soin les circonstances qui influent sur la marche des fourneaux , 'et faire beaucoup d'essais dont les résultats sont du plus haut intérêt pour l'art des forges. Nous allons les exposer avec méthode, et le .plus succinctement qu'il sera possible. Les minerais dont il sera question ont été analysés par Ni. Karsten. ( Voy. les Archives, t. 13, et les _Minales des Mines, nou-
velle série, t. 1er., 2'. livraison. ) A. Production de la fonte grise.
Au commencement d'une campagne, on ne
charge que fort peu de minerai, ne faisant porter au Combustible que trois, puis quatre, cinq, et
seulement à la fin de la première semaine six
mesures [troege] (1) de minerais mêlés : alors on
(1) Six mesures et un quart présentent un volume de 2,22 pieds cub. du Rhin.
