Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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272 FORMATION DE LA FONTE de sa disposition particulière, atteint plus
promptement et conserve mieux que les autres une température élevée. La difficulté que l'on éprouve à obtenir de la fonte blanche lamelleuse avec le fer spathique quartzifère de notre pays (i) a toujours été jusqu'ici fort grande. Tous les essais qu'on a faits en mêlant du schiste argileux (thoizschieffer ) ou de la pierre calcaire avec le minéral pur de Hohegrthe ( stahlstein ) n'ont pas atteint le but
la production de la fonte lamelleuse n'avait lien que par hasard et sans que l'on pût déterminer la cause du succès lorsqu'on l'obtenait. Il y a des circonstances et des mélanges de minerais tels, que les conditions de la de la fonte grise et de la fonte blanche formation compacte sont si rapprochées, que le fondeur éprouve la plus grande difficulté pour maintenir son fourneau dans l'état où il produit l'une ou l'autre de ces fontes.
En fondant le mélange de fer spathique fer oxidé brun peu riche en manganèse, et de par une Chaleur égale et une charge de minerai moindre, que dans le cas où ce mélange contenait plus (s) Il est vraisemblable que c'est dans la composition des minerais de fer spathique, et principalement dans les_ proportions et la nature de leurs gangues , qu'il faut re chercher les causes de la différence qui existe entre les fontes produites par les fourneaux d'Allevard ( Isère ), qui sont toujours grises, quoique propres à la fabrication de l'acier, et celles blanches lamelleuses, que l'on obtient de minérais analogues dans les fourneaux de la Savoie. Les résultats des essais faits par M. Stengel pourront peut-être conduire à former des fontes lamelleuses avec les minerais qui, jusqu'ici, n'en ont donné que de grises. A. G.
POUR ACIER.
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d'oxide de manganèse, la fonte était à plus grains et plus grise qu'avant; rarement un gros accroissement de charge faisait passer cette fonte à la structure lamelleuse ou a la fonte blanche compacte; mais on obtenait le plus souvent fonte rubanée, dont la partie. blanche étaitune fibreuse ou rayonnée; il était toujours extrêmeMent difficile de maintenir le fourneau l'état où la fonte lamelleuse est produite. dans Les mêmes moyens employés donnaient des résultats contraires lorsqu'on fondait le fer spathique de Hohegroethe seul ; les charges les plus faibles en minéral donnaient une fonte rayonnée, contenant rarement des parties grises ; des charges moyennes donnaient de la fonte à petites facettes, quelquefois bien lamelleuses, et des charges plus fortes de la fonte blanche, comme au commencement ; on ne parvenait point à couler de la fonte entièrement grise; les laitiers étaient peu consistans , mais ils se trouvaient en trop petite quantité pour pouvoir continuer cet essai; car, au bout de trois ou quatre jours d'une marche assez régulière, on reconnut qu'il y avait du fer affiné dans le creuset et sur tout vers l'orifice de la coulée. On songea donc à augmenter la quantité des laitiers dans le fourneau, eu ajoutant de la pierre calcaire et du schiste argileux ; sur vingt-quatre parties en volume de fer spathique, on en mit sept de pierre calcaire et quatre de schiste. Le produit de charges trèsfaibles, faites avec ce mélange , fut de la fonte mouchetée, mais non pas de la fonte entièrement grise ; mais en augmen-
tant la proportion de minéral, on obtint de belle fonte blanche à grandes lames, quoiqu'il
