Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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FORMATION DE LA FONTE
POCR ACIER.
alors grise, présentant seulement quelques stries., ou rayons blancs. Souvent, dans les opérations mi l'on avait ajouté cinq mesures de scories, il se formait, sous la couche des laitiers réunis dans le creuset (schladen deke), des conglomérats de parties quartzeuses frittées , qui paraissaient avoir été fondues à une haute température et ensuite refroidies et décomposées à leur passage devant la tuyère ; mais il ne s'y trouvait pas de fer affiné, comme cela s'est vu dans d'autres circonstances. En cassant ces conglomérats, on y voyait souvent un globule de fonte entièrement grise avec beau-
tonte produite la chaleur nécessaire pour qu'elle
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coup de lamelles de graphite qui l'environ-
naient , et qui tapissaient toute la cavité dans laquelle- ce globule était logé. La superficie du bain devenait alors très-tenace et presque dure par l'effet du. vent de la tuyère lorsqu'elle n'était pas recouverte de beaucoup de charbon. En général,, lorsque là bande grise des masses de fonteddevenait plus petite et les laitiers plus fluidés:,- les conglomérats formés étaient moins gros et en- moindre nombre. Il résulte des fontes qui onten lieu que lorsqu'on a. fondu un mélange de fer spathique avec des laitiers , il ne s'est presque point formé de bande grise, quoique l'allure du fourneau eût été maintenue très-chaude ; tandis que , par de fortes charges de mélanges de minerais seulement , et lorsqu'on y a fait entrer le fer oxidé brun , la fonte produite conservait toujours une large bande grise, qui ne disparaissait qu'en diminuant les charges. A la forge de Hamm , on parvint à donner à la
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devînt lamelleuse en se refroidissant, en employant les minerais après les avoir grillés phis -complétement qu'on ne le faisait auparavant : poussa le grillage jusqu'à ce que le fer spathique
eût perdu toute apparence cristalline et fût devenu rouge dans sa cassure, granuleux et toutà-fait friable ; il n'y resr ait vraisemblablement plus d'acide carbonique ; fondu dans cet état, avec un quart de fer oxidé brun, comme à l'ordinaire , il donna , par une allure chaude, des masseaux de fonte rubanée, tandis qu'avant ce
changement d ansl e grillage du minérai ils étaient
entièrement gris. On en a conclu que la production de la fonte blanche lamelleuse dépendait, dans ce cas-là, de l'allure plus chaude que pre-
nait le fourneau, d'où résultaient unel iquidité plus grande de cette fonte et la possibilité de se figer
plus lentement et de cristalliser. On observait que la bande de fonte blanche lamelleuse était
d'autant mieux formée que le fer spathique avait plus complétement perdu sa structure ; sa largeur augmentait avec là perfection du grillage enfin, lorsque lé minerai avait été calciné jusqu'à l'agglomération, on obtenait les plus belles lames : il fut donc bien prouvé que 'pour le minérai spathique de Hohegreethe , qui ne renferme guère 'de pyrites cuivreuses et peu de quartz, mais une gangue de schiste argileux, il convient de le soumettre à un grillage prolongé et très-
soigné, lorsqu'on veut en obtenir de la fonte
blanche lamelleuse ou même rubanée. Les effets du grillage des rninérais sur la marche des fourneaux à fer sont faciles à apprécier ;
on voit d'abord que les mieux grillés doivent, T.
livr. 1828.
