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GISEMENT DU TERRAIN D'ARKOSE

des passages semblables ont été reconnus depuis

long-temps entre les terrains de roches cristallines non schistoïdes (particulièrement les porphyres ) et les terrains de grès rouge ancien (Rothliegende), auxquels des géologues distingués ont paru disposés à regarder la formation de l'ar-

kose comme parallèle. Enfin, le Hornfels du Hartz , mélange intime de quartz et de feldspath,

qui se présente tantôt avec une structure cristalline, tantôt presque semblable à un grès, qui dans le premier cas, passe insensiblement d'une part au granite auquel il est superposé, et d'autre

part à la grauwade qui le recouvre, pourrait .

être considéré comme l'arkose des terrains de graucvacke, ou des terrains arénacés les plus anciens. Si des observations ultérieures généralisaient ce fait ; si des phénomènes semblables à ceux

qu'offre l'arkose étaient reconnus pour toutes les superpositions de terrains de grès aux porphyres et aux granites, cette généralité donnerait sans

doute beaucoup de force aux idées théoriques sur le soulèvement igné des granites et des porphyres, etués, lors de ce soulèvement, au dessous de terrains secondaires arénacés. Mais il faut reconnaître aussi que si le fait n'est pas général:,

son explication huttonienne sera difficile à sou-

tenir ; car si tous les terrains de granite et de porphyre ont été en effet, comme on le suppose dans cette opinion, soulevés dans un état de ranitique , les arkoses que vous décrivez ; mais, là, elles constituent 'simplement le Rothaegende. Dans le bas » elles passent insensiblement au granite ; dans le haut, elles passent au grès vosaien'( dont M. Brongniart fait » aussi une arkose), et celui-ci passe au grès bigarré, le» quel passe ensuite au Muschelkalk ou au Keuper. »

A L'EST DE LA. FRANCE:

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mollissement igné, ils ont dt agir par-tout d'une manière analogue sur les terrains arénacés avec lesquels -ils se sont trouvés en contact., et nulle' part un grès antérieur aux formations tertiaires ne doit se présenter superposé au granite ou au porphyre, sans offrir les phénomènes singuliers guenons offre I' arlcose : or, il peut sem bler difficil e

(l'admettre qu'il en soit ainsi, eu égard au petit nombre de localités dans lesquelles jusqu'à présent ces phénomènes ont été signalés. Quoi qu'il en soit, et abstraction faite du plus op moins de propension qu'on peut avoir, d'après des observations ou d'après des idées théoriques, à restreindre ou étendre les conséquences des faits que j'ai indiqués, il n'est question, dans ce travail , que de l'arkose qui lie immédiatement les terrains primordiaux cristallins aux terrains Arkoses des jurassiques inférieurs. J'ai exposé, clans mon pre- terrainsjnmier mémoire , les difficultés que me semblait of- ra".iq"" éf rieurs. frir toute conclusion'sur le niveau on rhorizon géo, gnostique de ce terrain d'arkose ; j'ai cependant

présenté, au moins comme plus probable que

toute autre, l'opinion qui établirait ce niveau à la formation du grès bigarré, ou plutôt qui considérerait le terrain d'arkose nomme représentant, en quelque sorte par extrait, un ensemble de for-

mations dont le grès bigarré forme la partie moyenne, mais sans me dissimuler les motifs qui peuvent porter à concevoir des opinions différentes, et à avancer ou recaler l'arkose dans la

série générale des formations. Mes nouvelles observations ne m'ont point fourni de données qui puissent faire changer ma présomption pré-

cédente, malgré le doute que peut inspirer

l'incertitude des rapports géognostiques de l'ar -