Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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A L'EST DE LA FRANCE.
GISEMENT DU TERRAIN D'ATM OSE
de cuivre carbonaté de Chessy, comme M. Brongniart en a exprimé l'opinion dans son mémoire sur l'arkose, mais encore les gîtes. de manganèse
kose et du terrain houiller. Je sais que la - formation d'arkose arénacée, qui couvre les sommets des .montagnes primordiales dans une partie de la Bourgogne , est regardée aujourd'hui , par plusieurs géologues, comme devant être rapportée au Quadersandstein; mais, indépendamment du vague que laisse cette désignation , il me paraît difficile de l'appliquer ici puisque rien ne dit que ces grès, qui reposent immédiatement sur les terrains primordiaux, ne
barytifère de Romanèche , près Mâcon, qui se présentent en filon dans le granite et en amas à
la surface du granite, associés, dans l'un et l'autre
cas, à un tnimophyre à pâte argiloïde (i). Une concordance remarquable, dans différentes circonstances de composition et de gisement, m'avait même porté à présumer que les minerais de manganèse qui sont exploités dans le département de la Dordogne, sur la pente sud-ouest du plateau primordial central de la France, (levaient appartenir également au terrain d'arkose , ainsi
sont pas analogues à ceux du voisinage, qui, avec un gisement semblable, sont recouverts par les
terrains marneux qu'on rapporte aux Marnes
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irisées, circonstance caractéristique pour le ter rain d'arkose, .mais qui n'appartient à aucune des formations arénacées auxquelles le nom de Quadersandstein a été appliqué. Si des observations ultérieures empêchaient d'admettre l'analogie géognostique de ces divers grès, il ne fau-
que je l'ai indiqué dans mon premier travail. M. l'ingénieur Dufrénoy a bien voulu, sur ma prière, aller, dans un de ses derniers voyages, étudier le gisement de ces pierres de Périgueux, et il a reconnu que ma conjecture était fOndée.
drait regarder comme appartenant au terrain
II. TERRAIN DE MARNES ET LUMACHELLE
d'arkose que ceux dont l'antériorité aux terrains de marnes et lumachelle resterait constatée. La teneur métallique du terrain d'arkose, que 'reflet, métallique du j'ai signalée précédemment, a été constatée dans
( MARNES IRISÉES ).
Le terrain que j'ai désigné sous le nom de Sa position; Marnes et lumachelle se présente constamment sa liaison à la place où je l'ai reconnu d'abord , entre le avec l" auterrain d'arkose et celui de calcaire à gryphées. tres terrains, lise lie intimement avec le terrain d'arkose, tant par ses couches marneuses inférieures, en général vertes et rouges, qui renferment des couches d'arkose subordonnées, et qui plus bas se retrouvent subordonnées au terrain d'arkose
terrain irar- un assez grand nombre de localités. Dans le Chakose.
rolais et le Beaujolais, le minerai de plomb argentifère s'y rencontre fréquemment, et il est, en ce moment, l'objet de plusieurs travaux de recherche. Des circonstances semblables se présen-
tent sur beaucoup de points du département de la Nièvre, et il me paraît de plus en plus probable qu'Une partie au moins des gîtes métallifères connus, autour du groupe granitique du centre de la France, appartient à cette formation. Je crois ainsi pouvoir y rapporter non-seulement le gîte
(1) Une notice sur les gîtes de manganèse de Rornanèche, lue à l'Académie des sciences en 1827, sera imprimée dans les Annales des Sciences naturelles, de mars 1829.
(t.