Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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GISEMENT DU TERRAIN I:ARKOSE
plâtre-ciment, ni les propriétés qu'il possède.
L'un et l'autre objet seront décrits avec détail par l'auteur même de la découverte, qui en a fait d'abord les applications les plus heureuses aux travaux de la percée souterraine du canal , et qui a formé depuis une société, pour livrer au commerce une substance précieuse pour les constructions, que jusqu'à 'présent on tirait de l'Angleterre (1). Je me bornerai à quelques renseignemens minéralogiques sur les couches qui la fournissent. La couche calcaire inférieure, qui alterne avec Na turc et gisement des les marnes argileuses vertes, contient une procouches à portion de silice plus grande que celle qui conplâtre- vient aux propriétés hydrauliques très prononciment. cées. Plus haut, les rognons calcaires volumineux, disséminés dans une couche de 8 mètres de marnes argileuses noires, donnent une excellente chaux hydraulique et un plâtre-ciment de bonne qualité Ces rognons sont d'un brun jaunâtre, et remarquables par une enveloppe rayonnée, de plusieurs centimètres d'épaisseur, de calcaire noirâtre, à cassure fibreuse dans le sens du rayon et lamalaire dans un sens transversal, dont la surface extérieure est chatoyante et présente de petits cercles accolés les uns aux autres, un peu bombés dans leur partie centrale. Cette substance tiennent très-probablement à la même formation géognestique. (Voyez les Annales des Mines, t. IX, pag. 114. ) (1) Des expériences variées, faites avec un grand soin à l'École royale des mines en 828, ont fait reconnaître les nombreux et utiles emplois que l'on peut faire du plâtreciment de Pouilly. Les mêmes expériences et celles qui ont été faites à Cherbourg ont prouvé que les propriétés de ce ciment fiançais étaient au moins égales à celles du ciment anglais ou ciment de Parker.
A L'EST DE LI FRANCE.
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rappelle, à quelques égards, la variété fibreuse du
calcaire nommé Anthraconit ou Madreporstein par plusieurs minéralogistes allemands, et on se'rait tenté de la regarder en effet comme un polypier peu caractérisé; mais il paraît plus prob'able que c'est la sorte de concrétion à laquelle Linné avait donné le nom de Tophus turbinatus, et dont les échantillons étaient autrefois trèsrecherchés dans les cabinets; concrétion qui a été nommée NagelIcalck dans quelques parties de
l'Allemagne ( à cause de la ressemblance qu'on a trouvée entre les parties bombées de sa surface et des têtes de clous), que d'autres minéralogistes ont désignée sous le nom de Tuten mergel, en rai-
son de la nature marneuse des rognons qu'elle enveloppe, et que les Suédois nomment Strutmergel (1). Plus haut encore, les couches indiquées sur la coupe comme calcaire siliceux et calcaire rubané fournissent un plâtre-ciment très - énergique, et elles sont régulièrement exploitées, à cet effet, par puits et galeries. La roche de la couche dite calcaire siliceux est marbrée de gris et
de blanchâtre, l'autre est rubanée des mêmes couleurs, ainsi que son nom l'indique ; toutes deux jaunissent promptement à l'air, caractère commun à tous les calcaires qui ont été reconnus
à Pouilly pour être propres à la fabrication du plâtre- ciment. Ces calcaires présentent souvent aussi la propriété de pétiller fortement au feu. La seconde couche est moins ferrugineuse que la (s) Ces derniers synonymes m'ont été indiqués, sur la vue de mes échantillons par M. Hausmann, qui, en 1807,
a fait mention du Tuten mergel, comme se trouvant au pied du Hartz , dans un terrain marneux qui appartient à la partie supérieure du Muschelkalk.
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