Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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GISEMENT DU TERRAIN D'ARKOSE
première, et son ciment est de couleur plus claire.
( celui du calcaire siliceux est presque noir ).
L'une et l'autre de ces couches ont pour mur et Arkoses arépour toit des grès ou arkoses arénacées : le grès nacées. inférieur, superposé à des marnes argileuses noires , est remarquable en ce qu'il présente des ves-
tiges de fossiles et des reliefs de figures singulières,
analogues à ceux que j'ai signalés dans les grès de Les navrées et de Mêmont(i). Cette roche est une véritable arkose ; car elle renferme une assez grande proportion de feldspath, qui s'y présente en partie en cristaux incolores, circonstance assez rare dans les grès de cette formation ; elle contient aussi du caolin ou feldspath altéré ; de plus, des grains noirs, de forme, de dureté et d'éclat variés, dont quelques- uns semblent n'être que des grains de quartz ou de feldspath enveloppés par une croûte argiloïde. Au-dessus de la couche de
calcaire siliceux, se trouve, alternant avec des marnes noires, un autre grès beaucoup plus homogène, fissile, un peu micacé, mais charbonneux, où des empreintes très-caractéEmpreintes nous avons reconnu de fougères. risées de fougères, tout-à-fait semblables à celles du grès de Ho& en Scanie, que M. Adolphe Bron-
gniart a fait connaître et décrites d'abord sous le nom de Filicites meniscioïdes , et dont il a fait depuis un genre particulier sous le nom de -Clatropteris, en leur conservant le nom spécifique de Meniscioïdes , en raison de leur analogie avec le genre de fougère nommé Meniscium (2). Il est à (I) Notice ge'ognostique sur quelques parties de la Bour-
gogne, pages 4o et 53, ou Annales des Mines, t. X, p. 232 et 245. (2) M. Elie de Beaumont a trouvé des empreintes de la
il A L'EST DE LA FRANCE.
1.
3.93
remarquer que ces empreintes se présentent nonseulemen t couchées entre les lits du grès, mais en-. core dans une position transversale à ses feuillets.,
Au - dessus du calcaire rubané , la troisième. rès ou couche de g,arkose clansestquelques-unes de ses parties , tout-à-fait semblab le à celle que j'ai indiquée près de Nam-sous-Th il , comme se mélangeant intimement avec la lu machelle qui la recouvre. Le même mélange a lieu à Pouilly, et produit la couche désignée s ur la coupe,
comme louche et
celle Lumachelle. umachelle siliceuse. Cette c qui la recouvre, indiquée comme lumachelle ar gileuse, sont , ainsi qu'on le voit, à la partie top tà-fait supérieure de la formation. On y observe en abondance la Plicatula spinosa ( Sow.). Les es reconnus par M. La ce terrain sont des Cames, des Peignes, des Grassatelles , des Huitres , des Plagiostomes,. des Entroques; on y voit aussi de nombreux moules in,. térieurs de coquilles .turbinées qui paraissent être des Fis. J'y ai retrouvé l'Uni° hybrida (Sow.), qui
.autres fossilcordaire dans
est si abonds de la partie ante clans les lurnac,helle nord-ouest cle l'Auxois.
Les grès ou arkoses dont. il vien t d'être ques, tion et ceux qui se présentent dans une situation
analogue, c'est-à,dire- à la partie supérieure des marnes irisées,dansla partie orientale de la France,
sont désignés, depuis quelques ann des, par plu-
ues sous le nom de Qu sieurs géologadersandstein. dans mon premier mémoire,
J'ai fait remarquer,
même fougère, à Saint-Étienne près la Marche ( Vosges ); dans une roche arénacée qu'il rapporte au grès du Lias, et qui appartient probablement à la même formation que le grès à fougères de Pouilly.