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Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)

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GISEMENT DU TERRAIN D'ARKOSE

tères minéralogiques intermédiaires à ceux de la houille et à ceux du lignite, paraîtrait, d'après la description, être un peu moins bitumineux que les combustibles de Bussières et de Gémonval.

Notre terrain de marnes et lumachelle se rap-

porte, sans aucun doute, aux marnes irisées; mais M. Élie de Beaumont regarde comme certain que

les marnes irisées sont toujours supérieures au Mitschelkal k, et il pense qu'elles doivent en être distinguées, comme formation géognostique (1),

opinion contraire aux rapprochemens que j'ai indiqués avec doute pour la lumachelle de lourgogne et pour les calcaires de couleurs claires de Chessy. Dans cette manière de voir, la formation du Muschelkalb, qui se présente avec constance au pied des Vosges, manquerait tout-à-fait dans les terrains secondaires de la pente du Morvan. Or, la localité de Bussières se trouvant située pres-

qu'a égale distance du Morvan et des Vosges, il devient particulièrement intéressant d'y étudier les terrains immédiatement superposés au granite , et de reconnaître s'ils présentent les circonstances géognostiques propres à ceux de l'une

ou de l'autre des deux chaînes primordiales. Je ferai, de l'examen de cette localité, l'objet d'une notice particulière.

A L'EST DE LA FRANCE.

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départemens de Saône-et-Loire, de la Nièvre et du Rhône m'a présenté la confirmation des faits que j'avais annoncés, d'après mes premières recherches dans les départemens de la Côte-d'Or et de l'Yonne. A Pouilly en Auxois, la percée souterraine du biez de partage du canal de Bour- " Auxois.

gogne, percée qui a 3.33o mètres de longueur, est ouverte dans le calcaire à gryphées, dont les couches, presque horizontales, ont seulement vers le nord-est une inclinaison telle, que, sur une

distance de 6.000 mètres, leur niveau s'abaisse de 3o mètres ; mais plusieurs fentes, qui ont produit des glissemens divers dans la masse de la montagne, font qu'en allant horizontalement, le souterrain se trouve, à plusieurs reprises, tantôt dans la couche calcaire, de 8 mètres d'épaisseur, qui contient le plus abondamment la gryphée arquée, tantôt au-dessus ou au- dessous de cette couche, dans des marnes noirâtres ou des calcaires marneux gris, qui alternent en couches minces et nombreuses. L'épaisseur totale du terrain est d'environ 15 mètres. Les fossiles sont surtout abondans dans les couches marneuses su-

périeures à la couche à gryphées arquées. On y trouve, comme dans la vallée de Saint-Thibaud, une très-grande quantité de Bélemnites, des Am-

§ 111. TERRAIN DE CALCAIRE A GRYPHÉES

monites de plusieurs espèces distinctes, des 117au-

(LIAS ).

tomes, des Crassatelles (?), des Peignes, des Mya, desEntroques, etc., parmi lesquelles un petit nombre d'espèces seulement est déterminable (1).

De même que pour les terrains précédens , l'observation du calcaire à gryphées dans les mont, Annales des mines, deuxième série, tome III, page 463.

(r) Ibid. , page 451. à 468.

tiks, des Turbos, des Térébratules, des Plagios-

(s) M. Brongniart, qui a bien. -voulu s'occuper de cette détermination sur les échantillons que j'ai recueillis sur

T. 1r, 6'. livr. 1828.

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