Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)

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qu'au sommet de cette chaîne, dans la composition de laquelle, en s'avançant encore vers le sud, on n'observe bientôt presque plus que des terrains cristallins primordiaux. A l'est du faîte de la chaîne, le calcaire à gryphées se présente alors, comme dans l'Auxois, à la surface du sol, en dépôts étendus, superposé aux marnes et aux arkoses. C'est ainsi qu'il reit forme des couvre la couche de mine de fer de Chalancey, le terrain gypseux de Saint-Léger et Decise , etc.; îlots épars au mi- mais au milieu des terrains primordiaux, aux enlieu du sol primordial. Curgy.

Ileurichy.

virons d'Autun , ce calcaire ne forme plus que quelques îlots épars. L'un d'eux, situé près de Curgy, à l'est d'Autun , est remarquable par la hauteur à laquelle le calcaire à gryphées se trouve comme porté; tandis qu'un autre îlot de même nature, près de Reunchy et de Brion, au sud-ouest d'Autun, se montre au contraire clans un enfoncement profond, et resserré entre les montagnes

granitiques. Au reste, dans l'un comme dans l'autre cas, les relations géognostiques du cal-

caire à gryphées se présentent avec constance : toujours il recouvre la lumachelle et les marnes qui recouvrent l'arkose. ( J'ai déjà dit qu'à Curgy cette arkose, placée sous le calcaire, semblait bien

être superposée au terrain houiller, mais que je n'avais aucune certitude relativement à la détermination précise de ce dernier terrain.) Une circonsArgile avec tance qui m'a semblé plus remarquable encore, chaux ',hos- c'est la présence, sur le calcaire à gryphées de Phatée, sur Curgy, et en filons dans ce calcaire, de la couche le calcaire à d'argile brune , avec minérai de fer en grain et g,ryphites.

A t'EST DE LA FRANCE.

GISEMENT DU TERRAIN IYARK OSE

nodules de chaux phosphatée terreuse, que j'ai signalée avec la même position géognostique

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près de Saint-Thibaud en Auxois (1). Dans cette dernière localité, elle se trouve à la surface

d'une plaine entourée de collines assez élevées, d'où ou peut concevoir que l'argile et ce qu'elle contient aient été amenés; tandis qu'à Curgy cette couche est placée au sommet d'un mamelon plus élevé que tout ce qui l'environne,

fait qui peut sembler difficile à expliquer, à moins

qu'on ne veuille recourir à une hypothèse de soulèvement, à laquelle la position du calcaire de Curgy, considérée seule, pourrait déjà conduire. Au reste, la superposition immédiate au calcaire à gryphées, dans les localités où ce terrain forme la surface du soi, d'une couche d'argile brune, avec minerais de fer en grain et nodules plus ou moins abonclans de chaux phosphatée terreuse, est encore un fait qui s'est présenté à mes observations, avec une constance plus surprenante sans doute que ne peut l'être la constance de superposition géognostique de terrains qui se suivent clans l'ordre général des formations. A quelques lieues au midi d'Autun , les montagnes primordiales se séparent en deux rameaux, courant l'un et l'autre vers le sud, entre lesquels

la partie basse du Charolais est recouverte de terrains secondaires. J'ai suivi la lisière orientale sur la pente du rameau de ces derniers le plus élevé, de Génelard terrains' à Charolles, à La Clayte et à Châteauneuf, et par-tout j'ai vu le calcaire à gryphées présenter à l'observation les mêmes faits (s) V. Annales des Mines, tome X, page 235, et Bulletin des sciences, par la Société philomatique, année

3î$5.

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Charolais.