Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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GISEMENT DU TERRAIN D'ARKCSE 46 La partie souterraine du biez de partage du
canal de Nivernais, qui traverse la colline de La Colancelle , sur 700 mètres de longueur , est percée à travers le calcaire à gryphites et les marnes argileuses sur lesquelles il repose, et se trouve alternativement dans l'un et l'autre de ces deux terrains, par suite des effets des failles. Ces bouleversemens intérieurs peuvent contribuer , autant que la nature (les marnes, aux éboulemens fréquens et toujours imminens ,. qui rendent si difficiles les travaux du souterrain de La Colancelle. Au sortir de la montagne, le biez de partage se poursuit du côté du sud-ouest, dans
417 à la formation marneuse inférieure au calcaire A L'EST DE LA FRANCE.
à gryphées. J'aurai peu de chose à ajouter ici à ce que j'ai
S°uv'nt
"i"I" (lit de ces marnes brunes dans mon premier '1'00 des traces.
Mémoire : j'en ai retrouvé les traces par-tout audessous des calcaires blancs ; mais souvent les tranches des couches marneuses sont cachées : presque par-tout aussi, dans le midi de la Bourgogne , cette formation paraît réduite à une ..épaisseur très-faible, comparativement à celle qu'elle présente dans l'Auxois.
A Pouilly, M. Lacordaire a reconnu que cette Driveloppee
les mêmes terrains; mais vers le nord-est, par suite du relèvement général des couches de ce
épaisseur était de 93 mètres, et presque entiè_ à Pouilly en renient composée de marnes argileuses feuil- Auxois. letées, d'un gris bleuâtre ou brunâtre. Il n'y a
côté, il pénètre dans les terrains inférieurs, et est creusé pendant quelque temps dans Park:ose et le porphyre, dont j'ai indiqué ci-dessus les relations de gisement.
M. Leschevin, et que j'y avais aussi inutilement cherchées, grès ( ou arkoses ) qui me paraissent cesser avec le calcaire à gryphées, ainsi que je
IV. SECONDE FORMATION MARNEUSE ( MARNES BRUNES).
La couleur, toujours foncée et souvent brunâtre, des couches marneuses de ce terrain me porte à proposer de le désigner sous le nom de Marnes brunes, dénomination qui indique assez bien l'aspect général des pentes formées par les marnes ( quoique dans beaucoup de localités les roches marneuses soient plutôt noirâtres dans les parties qui n'ont pas éprouvé d'altération ), qui a d'ailleurs l'avantage de ne point indiquer (comme le premier nom) un numéro de formation qui peut induire en erreur, et qui présente en outre une opposition , assez bien motivée, avec le nom de Marnes irisées, qu'on a donné
pas trouvé les couches de grès ou cos, indiquées par
viens de le dire. On y observe seulement un petit nombre de couches calcaires, parmi les-
quelles le calcaire noduleux de M. Leschevin, Couches cal-
très-ferrugineux et très-coquiller, se trouve un peu au-dessus de la moitié de l'épaisseur totale de la formation. Quelquefois la roche de ces couches renferme une proportion de fer telle, qu'elle paraîtrait susceptible d'être traitée comme
minéral. Les Huîtres, les Peignes, les Cames, les Bélemnites, etc., etc., abondent dans ce calcaire ainsi que dans quelques - unes des couches marneuses (I), dont un grand ,nombre est (1) Voy. , clans mon premier Mémoire, l'indication des
fossiles de ce terrain. Parmi ceux que j'ai recueillis dePouilly, M. Brongniart a déterminé : le Pecten
caftes.