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Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)

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A L'EST DE LA FRANCE. GISEMENT DU TERRAIN D'ARROSE

à la pointe du Morvan, soit dans les diverses

localités indiquées ci-dessus , on sera peut-être

conduit à admettre . comme probable qu'un bouleversement, produit par une cause quelconque, a en lieu entre le dépôt du calcaire à gry-

phées et celui des marnes brunes, ainsi que

M. Charbaut l'a établi, pour le Jura, d'après des différences de stratification , et par conséquent que ces deux terrains ne doivent pas être considérés comme faisant partie d'une même formation géognostique , opinion que j'ai déjà exprimée plusieurs fois.

A l'est de la chaîne primordiale du midi de la Bourgogne, l'aspect des pentes des montagnes chaîne pri- calcaires du Mâconnais , dont j'ai fait mention mordiale. tout-à-l'heure à l'occasion du calcaire à bryphites, suffit pour faire voir que la seconde formation marneuse constitue ces pentes sur une assez grande hauteur. On y remarque, à mi-côte, le petit escarpement , ou l'inclinaison rapide occasionée par les tranches des couches calcaires intercalées. Lorsqu'on considère cet aspect, du sommet de la montagne primordiale située à l'ouest de Pierre-Claud, il semble que la chaîne calcaire est double, c'est-à-dire qu'une seconde montagne se montre derrière la première, aussi avec une inclinaison rapide vers l'ouest, plus rapide vers le milieu de la pente, au sommet de laquelle est un escarpement, et une pente douce vers l'est dans le sens du plan

montanes à g l'est de la

c)

des couches, le tout comme sur la première

A quelle

I

montagne. Mais, de plus bas, cet aspect change, et comme je n'ai vu de près qu'une de ces chaînes calcaires, je me borne à en représenter une sur Je croquis de la figure r, Les géologues anglais comprennent dans le

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Lias, comme partie supérieure de cette forma-

formation

tion, une grande épaisseur de couches marneuses peut-on rapde couleur foncée, auxquelles on peut être tenté porter les

de regarder nos marnes brunes comme analogues. J'ai dit et répété que je ne pouvais considérer ce dernier terrain comme appartenant à la même formation que le calcaire à gryphées arquées (qui correspond bien à la partie inférieure du Lias), et y i'il me paraissait au contraire être eu liaison avec les calcaires blancs, ou calcaires de la série oolithique des Anglais, particulièrement avec le calcaire à Entroques, qui forme en Bourgogne le premier terme de cette série. Les géologues andais admettent, comme intercalés dans les terrains oolithiques, plusieurs terrains marneux, dont les principaux sont. désignés par eux sous les noms de Fullers-Eart/2,Bradfbid-Clay,Oxford-Clay et Kimmeridge-Clay : je n'ai point visité les localités d'après la constitution desquelles ces divers terrains ont -été déterminés ; les indications des fossiles qui

leur appartiennent, telles qu'elles sont expri-

mées, soit dans l'ouvrage de M. Conybeare, soit dans le tableau géognostique de M. de la Bêche, ne me fournissent, par leur comparaison avec ce que j'ai vu dans la seconde fbrmation manieuse de Bourgogne, aucun point de repère assez cer-

tain pour déterminer une similitude. Je suis

même disposé à croire qu'en général il ne faut pas vouloir trouver de semblables analogies, dans

des localités éloignées l'une de l'autre, entre les détails ou les subdivisions des grandes formations

géognostiques, et qu'ainsi, par exemple, on retrouvera difficilement dans les divers étages de nos terrains jurassiques toutes les sections de la série oolithique anglaise.Je me bornerai donc à faire

T. IF, 6'.

1828.

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marnes brunes?