Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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DE FORGE.
SUR_ LES SCORIES
meilleur fer. Cela conduit. à imaginerim moyen d'opérer l'affinage avec dWscories riches en tfer mais sans se procurier elles-ci aux dépens de la fonte, qui a beaucoup de valeur. Dans les niéthodes d'affinage pratiquées jusqu'ici, on ob,.tient. les scories par la;Conversion d'une portion ele,Monte en oxidule de; fer, lequel se combine ensuiteAvec de la silice provenant partie ,du cium contenn us la fonte, partie . du sable mêlé dans les ;charbons. Pour chaque partie
de silicium, il :eiriefaut à peu près quatre de fonte.; qui sera oxidée pour former les scories du fourneau à puddler ; et 7 à 8 'pour obtenir les scories riches qui servent à .hâter l'affinage: ces scories ne peuvent donc qu'être trèschères; mais beaucoup de nos minerais de fer pourraient être employés à former des scories. Toutefois je n'ignore point que dans les essais faits à Skebo, en 1821, pour affiner la fonte au fourneau à réverbère, on s'est servi sans succès du minerai de fer, parce que le fer_ affiné restait mêlé de scorie de bisilicate, qui l'empêchait d'être
forgeable; niais j'ai su aussi que ces minerais n'étaient pas assez riches, qu'on les mêlait avec de la chaux, et que la fonte à affiner était employée à l'état de fonte grise. En conséquence, je ne doute pas que si l'on répétait cet essai, en cherchant la meilleure manière de se servir du moyeu indiqué , on n'en obtiendrait un bon résultat.
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nière le fer affiné, mais en masse spongieuse et pénétrée de scories, peut-il être amené à l'état compacte et homogène ? Le procédé d'affinage pour le fer, tel qu'il a été pratiqué jusqu'ici, peut-il atteindre ce but? Dans la méthode allemande, une partie de l'opération, celle dans laquelle on forme et on réunit
la loupe, tend bien à ce but ; niais il suffit de quelques observations pour faire sentir combien le résultat est imparfait. En effet, le fer, étant tantôt plus, tantôt moins en contact avec
le courant d'air, le charbon et les scories, ne peut être .homogène, et d'autant moins que toutes les parties d'une masse de ce métal ne peuvent arriver en même temps au même degré d'affinage (de pureté). Celles qui se trouvent les plus avancées restent cependant dans le foyer comme celles qui ne sont pas encore affinées, etc. Par la méthode demi-wallone, où souvent le fer affiné n'a pas éprouvé de fusion, mais dans laquelle on remarque particulièrement qu'il se trouve dans le creuset des scories propres à hâter l'affinage et
très-fluides, le fer fabriqué est beaucoup plus compacte que celui produit par l'affinage allemand; cependant cette méthode laisse encore beaucoup à désirer.
On peut donc conclure de ces observations que l'affinage ordinaire au foyer de forge n'est pas de nature à donner un fer parfaitement ho-
théorique de la composition des diverses espèces
mogène. Dans la fabrication du fer par le puddlage, on
de la meilleure qualité et par la méthode la plus avantageuse. Cependant il resterait encore une question à résoudre , c'est eelle.ei : de quelle ma-
fourneau puddling, sous un marteau très-pesant, afin d'en exprimer plus complétement ces scories et de former ainsi une pièce affinée ( fer puddlé),
Mais on devrait aussi, par la connaissance
de fonte qui sont les plus propres à donner de certains produits, et par l'emploi des scories.qui donnent le meilleur fer, parvenir à obtenir le fer
est obligé de combattre les mêmes obstacles mais il faut employer d'autres moyens. Le fer affiné, pénétré de scories, est porté, au sortir du