Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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DES MTNÉEAIS DE PLOMB A BOCKSTEIN.
PRiPARATION MÉCANIQUE 476 niveau du sol de la laverie pour le grobpochwerk,
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grilles ou les tôles sont posées à environ 2 pouces au dessus du fond de l'auge, et les pilons doivent d'ailleurs toujours travailler sur la sole de fonte
mais an niveau du canal du kernmehl pour le roschpochwerk. Les pilons se meuvent très exactement entre les moises, et ne sont séparés les uns des autres que par des clavettes de pouce d'épaisseur; c'est surtout pour le roschpochwerk que la plus grande propreté et exactitude ont été employées. L'auge, pour chaque batterie, a 3o pouces de long et 8 pouces de large. Au lieu des cloisons ordinaires, ses deux côtés longs sont fermés avec des cadres verticaux, munis, pour le grobpochwerk, de baguettes de fer forgé, et pour le rosch pochwerk de grilles en tôle trouée. Les baguettes du premier ont pouce d'équarrissage, et elles
et jamais sur une sole en minérai, surtout dans les grobpochwerks. Les tables à secousses ont 12 pieds de long et 6 pieds de large; leurs mécanismes et leurs chaî-
nes de suspension sont d'ailleurs disposés à
l'ordinaire.
Le bocard de la mine de Pfingswiese , dont on Généralités doit l'invention à M. Von-Ey, directeur de cet Sur le lavage établissement , remarquable sous bien d'autres die Pfingsde. rapports, est caractérisé par la disposition de son tailsesedeetconsauge, dans laquelle la sole ordinaire est rem- truction du placée par une grille, disposition qui doit don- bocard. ner lieu à un écoulement aussi rapide que possible des matières écrasées , puisqu'elles sont entraînées à la fois par leur propre pesanteur, par
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sont juxtaposées à leurs angles, laissant entre elles un intervalle de 5 lignes environ. Pour éviter l'éclaboussure, le sable et le grain
qui s'écoulent entre les ouvertures des barres sont reçus dans des auges de bois closes latéralement, et munies d'un couvercle, pour se rendre aux tamis de séparation. Les mailles de ceux-ci sont de pouce carré pour le tamis supérieur; quant à l'inférieur, il a, sur une surface d'un pouce carré, environ quatre-vingts orifices.
le choc du pilon et le cours d'eau affluent. Toutes
ces circonstances favorables ne se rencontrent pas réunies clans un bocard à grille verticale ;
mais cependant cet avantage n'est pas aussi grand qu'il le paraît au premier coup-d'oeil, parce que
Les tôles des roschpochwerks ont des trous de pouce de largeur, et sont disposées de ma-, nière que la bavure en entonnoir est tournée vers l'intérieur de l'auge. Il serait peut-être préférable d'employer des grilles en fil de fer, comme cela a lieu aux bocards de la Carinthie. Le nettoyage et le dégagement des orifices se font au moyen de marteaux adaptés à chaque batterie , et dont le choc produit un ébranlement: suffisant. Dans les deux espèces de bocards les ,
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l'épaisseur à donner aux barreaux des grilles, pour qu'elles puissent résister aux chocs des pilons, en diminuant la somme des surfaces d'écoulement, retarde par cela même la sortie des
matières. Néanmoins ,l'emploi de ce bocard a présenté de grands avantages sur les autres, en sorte qu'on s'est décidé à le conserver à l'établissement, où il fonctionne déjà depuis plusieurs années. Avant de donner la construction de ce bocard , je vais parler des modifications du système de
préparation mécanique en général, comparati-