Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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P:,ÉPARITION MÉCANIQUE
DES MINIC;II AIS DE PLOMB A BOCKSTEIN.
veinent â celui de Bockstein ; car le minerai étant' assez riche à Pfingswiese, on est dans le cas d'employer le setzfass , ce qui ne pouvait se faire avantageusement à la première localité.
cela arrive pour le minérai de Bockstein , mais dans un but différent ; car dans cette dernière localité, on cherche, par le criblage, à séparer le menu qui est riche d'avec le gros qui l'est beaucoup moins, à cause de la masse des gangues dures qui s'y sont concentrées ; tandis qu'a Pfingswiese , on cherche à obtenir le gros pour
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La première opération à laquelle on soumet le minérai est un cassage et triage, qui fournit, indépendamment du stérile et des rninérais cuivreux et blendeux dont je fais abstraction, du riche, destiné pour la fonderie après un simple bocardage à sec, du menu, que l'on envoie aux setzfass, et du médiocre gros qui, étant réduit à la grosseur à peu près uniforme d'une noix, est destiné au bocardage. On le charge à la pelle sur toute la longueur de l'auge, et en petite quantité à-la-fois, afin de ne pas donner lieu à la formation d'une sole de minérai qui obstruerait les orifices d'écoulement. Les pilons de ce bocard vont très-lentement ; mais ceci tient à une circonstance indépendante de sa construction, car on n'opère ainsi que pour éviter l'emploi de deux hommes. En effet, si les pilons fonctionnaient plus vite, le bocardeur ne pourrait suffire au tamisage subséquent des sables dont il est aussi chargé.
J'observerai, à cet égard, que le bocard étant composé de trois batteries à quatre pilons chaque, on trouverait peut-être de l'avantage à construire un bocard analogue avec cinq pilons par batterie, et à les faire fonctionner avec toute la rapidité dont ils sont susceptibles ; ce qui donnerait de l'emploi à deux gamins, gamins dont l'un sechargement rait chargé du tamisage, et l'autre du bocard. A leur sortie de l'auge, les bourbes étaient autrefois reçues directement sur un-crible, comme
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les setzfitss et le menu pour les tables. Mais on a
renoncé depuis à faire arriver ainsi les bourbes immédiatement sur le crible, parce que de cette manière les grains retenaient toujours des schlammes fins, qui les embourbaient, et gênaient lors du lavage aux setzfass. On reçoit donc actuellement le minérai, à sa sortie de l'auge, dans une caisse à pente verse, où se dépose le plus gros sable pour le tamisage; à sa suite se trouve un canal rectiligne, où se dépose un sable plus fin pour les tables à secousses ; enfin, les labyrinthes même formés par une série de bourbiers, où se déposent les schlammes tenaces, destinés, soit aux tables à secousses, soit aux tables jumelles, suivant leur degré de ténuité. Le grain extrait avec une pelle de la caisse à pente verse, au fur et à mesure qu'il s'y accumule, est jeté par le bocardeur sur un crible peu
incliné, d'environ 3 pieds de long sur i de large, qui reçoit un mouvement intermittent de bascule dans une direction verticale, en tournant .d'une certaine quantité autour d'une charnière fixée à sa partie antérieure et retombant sur sa partie postérieure, mouvement qui lui est imprimé par le moyen d'un tirant et d'un levier mu par des carnes adaptées exprès à l'arbre tournant du bocard. Ce crible est à deux fonds garnis en tôle, et dont les orifices ont des bavures tour-nées en l'air. Le but de ce tamisage est donc non