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DES MINÙI AIS DE PLOMB A BOCKSTEIN.

PRÉPARATION MÉCANIQUE

fait voir la fig. IV. Indépendamment de cela, on

leur donne une certaine dépouille de haut en bas, de manière qu'ils présentent aux pilons la tranche la plus large. Cette disposition a été adoptée pour que le minerai, une fois engagé

et plus égaux.

Ces résultats, obtenus d'ailleurs déjà depuis plusieurs années en France, ne sont pas à comparer à ceux de M. Schroll, à Bockstein; car, ce qui caractérise essentiellement sa méthode, c'est (l'obtenir, par les bocardages répétés et les criblages subséquens, du menu riche en minérais tendres et du gros presque stérile, composé de gangues dures, et par conséquent d'opérer, par le bocardage seul, une véritable séparation au lavage. A Freyberg, par l'emploi du bocard à grille et à sole élevée, on a d'ailleurs diminué notablement la perte en argent, qui s'élevait jusqu'à quarante pour cent dans le procédé à la fente. Cependant, pour éviter encore cette dernière perte toujours notable, on vient, à diverses mines de ce canton, d'adapter aux extrémités des labyrinthes de très larges et longs bourbiers, clans lesquels se déposent des schlammes extrêmement tenaces, et que l'on envoie directement à l'usine, cause de leur richesse en argent comme minerais maigres et pauvres. On a même, pour éviter la forte perte en argent à Beschert-Gluck et à Himmelfurst , trouvé des avantages notables à séparer la majeure partie du minéral, considérée autrefois comme minerai de bocard; et suivant que les parties métalliques y sont disséminées en grains fins ou gros, on les bocarde simplement à sec, ou bien on les soumet à un cassage, puis au lavage aux setzfass, pour les envoyer ainsi à la fonderie.

entre les barres, puisse en sortir de lui - même ; autrement, le tout serait bientôt engagé. b'b Enfin.,

pour maintenir ces barres à des espaces uniformes, elles sont munies de saillans d'environ 1 ligne de proéminence et plus, si l'on veut

un grain plus gros. Ces barres sont en outre fixées fortement, en les serrant les unes contre les

autres au moyen de coins de fer; ce qui leur fait

former, pour ainsi dire, une seule masse avec leur encadrement R. Un pareil grillage dure une demi-année et plus, quoique le minerai soit trèsquarzeux ; et même comme la dépouille est trèsfaible, quand les barreaux sont usés à la moitié

de leur épaisseur, on retourne tout le système pour l'utiliser encore de cette manière. A m él io ration

du bocardagc Freyberg.

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gagnait du temps dans le rapport de 3 à , Comparativement au mode de bocardage à la fente, et en même temps on a obtenu des sables plus gros

Si l'on se rappelle les mémoires de M. d'Aubuisson , insérés dans le Journal des Mines de, 18o3, sur les lavages de Freyberg , on y verra que, d'après des expériences faites avec soin, on

avait renoncé à l'ancienne méthode de bocardage dite à la bonde, pour la remplacer par celle dite à la fente , à laquelle on a trouvé des avantages sous divers rapports. On vient récemment de reprendre, à la mine de Himmelfurst, une nouvelle série d'expériences sur ce sujet. Il en est résulté qu'en faisant écouler les sables par les deux côtés longs de l'auge, munis d'une grille composée de barres de fer demi-cylindriques et verticales, et

qu'en bocardant sur une sole peu profonde, on

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