Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)
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EMPLOI DE LA. CrIAUx, etc.
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NOTE Sur des essais faits à Couvin, dans le but d'employer la chaux pour faire la sole des fourneaux de puddlage;
vait point de silice en présence du fer pendant l'affinage. C'est par suite de ces inconvéniens bien reconnus que l'on préfère assez généralement aujourd'hui se servir de soles formées de
Par M. FI. DE VILLENEUVE, Aspirant au Corps
moins bon que celui qui est fabriqué sur les soles en sable. Guidé par des aperçus théoriques, j'ai pensé que l'on pourrait former une sole d'affinage avec de
royal des Mines.
On reproche avec raison aux fers fabriqués suivant le procédé anglais d'être toujours un peu
cassans à chaud, et il serait en outre à désirer qu'en améliorant leur qualité on pût diminuer le déchet qui a lieu dans l'affinage. Dans quelques usines de l'Angleterre et de la France, on Cherche à atténuer les défauts du fer en arrosant d'un lait de chaux la fonte liquéfiée ou fort ramollie Sur la sole du fourneau à puddler; on par-
vient, en effet, par ce moyen, à séparer une partie du soufre et peut-être du phosphore qui auraient altéré la qualité du métal ; mais à côté de cet avantage se trouve l'inconvénient d'une dégradation très-rapide de la chemise du fourneau, produite par la fusibilité que possède le
composé formé par la silice et l'alumine des briques avec cette terre alcaline. Dans l'affinage ordinaire exécuté sur une sole de sabl e,la silice, absorbant de l'oxide de fer à me-
sure qu'il s'en forme, nuit bien visiblement à la réaction que cet oxide doit opérer sur le carbone combiné dans la fonte, et, sous ce rapport, contribue à augmen ter le déchet et à prolonger la durée de l'opération :d'où résulte une plus grande con-
sommation de combustible que s'il ne se trou-
scories : on y trouve plus de facilité et de promp-
titude dans l'opération ; mais aussi le fer est
la chaux vive, et dans le but d'éviter les inconvéniens des soles siliceuses, il m'a semblé que l'on pourrait établir, sur les plaques de fonte qui supportent la matière quelconque formant ordinairement la sole, une première couche de bras-
que bien battue, sur une épaisseur d'environ
5 cèntimètres , et qui se relèverait vers les bords,
afin de préserver les briques du 'pourtour du
fourneau; et, par-dessus, un lit de chaux vive sur lequel le métal serait travaillé; il m'a semblé que cette sole serait suffisamment consistante et peu attaquable dans l'opération du puddlage; il était d'ailleurs évident que l'on pourrait la préparer de la même manière que celle dont on fait usage pour le raffinage du cuivre noir au- fourneau -à réverbère. Enfin, lorsque la surface serait dégradée, on pourrait la rétablir à l'aide de quelques pelletées
de chaux en poudre jetées dans les endroits
creux. Toutefois il était facile de pressentir que pour l'affinage de la vieille ferraille ces soles ne pour-
raient être avantageuses qu'autant que l'on aurait soin de projeter à la superficie du métal un peu de charbon ou quelque matière propre à ré-