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Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)

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ÉPURATION DES EAUX

SOUILLÉES PAR LE LAVAGE DES MINERAIS. 49

Je n'ai vu nulle part; en pratique, au moins pour le minerai de fer, régler [affluence de l'eau, soit sur

Je viens à la description du procédé d'épuration, en prenant les minérais de fer pour point

qui entre ou qui peut entrer par le pertuis ali-

A. Un bassin d'épuration. B. Une digue filtrante. C. Un flotteur. D. Un bassin régulateur. . E. Enfin, un bassin de dépôt. Avant de donner leurs descriptions détaillées, je vais faire connaître les conditions auxquelles

la nature du minéral, soit sur l'avancement de la purification. On donne généralement, dans tous les cas et dans tous les momens, la totalité de l'eau

mentaire. Souvent, cependant, on se réserverait une ressource bien précieuse , seulement en graduant les quantités du liquide de manière à .les maintenir dans un rapport uniforme avec le volume des matières en suspension, et certes on ne prétendra pas qu'un vol 11 me suffisant pour une

certaine quantité de matières n'a point de superflu pour une moindre quantité. J'insisterais très vivement sur ces considéra-

tions d'économie de l'eau, quand bien même elles seraient étrangères aux moyens à employer pour la dégager de ses souillures; elles sont extrêmement importantes pour le lavage en lui-même. Je connais nombre de fourneaux qui s'approvisionnent difficilement en minerais , uniquement -.parce que l'on prodigue, sans utilité, et parce que l'on rend insuffisante l'eau dont on peut disposer pour le lavage. La prodigalité dans la préparation des minerais de fer est telle, qu'après beaucoup d'observations comprenant des établissemens fort gênés par le manque d'eau, j'ai trouvé pour limites de la consommation du liquide quarante et cent fois le volume du minerai brut, ou cinquante et deux cents fois le volume des matières à rejeter, et j'ai vu toujours que cette consommation était déterminée, non par la nature des matières, mais bien par les circonstances locales.

de vue principal. Les constructions suivantes forment les étémens de ce procédé (PI. I, fig. ).

leur emplacement doit satisfaire. Choix du lieu. .Le système de l'épuration de-

mande une chute d'eau de 5o centimètres au moins, entièrement indépendante de celle qui est nécessaire au lavage, et il est utile que cette chute s'élève à r mètre et même à r mètre et demi.

Les dépôts de matières, et même le plus souvent les constructions, forment relief au dessus du sol naturel. Ces reliefs ne doivent jamais être

un obstacle nuisible à l'écoulement des eaux

pendant les inondations. On ne peut, eu conséquence, adopter un lieu où coulent les eaux de débordement, que dans le cas où la section transversale du courant général est fort grande comparativement à sa portion retranchée par les reliefs; et ceux-ci , en pareil cas, doivent toujours être disposés de telle manière que le retranchement soit aussi petit qu'il est possible. Les terrains bas et marécageux, lorsque leur rehaussement n'est pas nuisible aux propriétés voisines, sont les emplacemens Préférables ; en F-111, ite livr. r 83o.

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