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SOUILLÉES PAR LE LAVAGE DES imiNàws. ÉPURATION DES EAUX

ment à 2 litres par seconde sous une hauteur d'eau de 45 centimètres, ou devant une hauteur

d'eau d'un mètre. Ce rapport entre l'épaisseur et l'écoulement n'est pas commun, sans contredit, aux sables des autres rivières ou des autres lieux, mais ses variations ne peuvent pas être bien grandes d'une nature de sable à une autre ; il offre un point de départ au moyen duquel il est assez facile, comme

je le ferai voir ci-après , de déterminer, dans toutes les localités, l'épaisseur de la couche fil-

trante. Les couches de gravier n'ont d'autre objet que de contenir le sable, en donnant passage à l'eau, et de remplacer, avec moins de difficultés , des tamis fins ou tous autres moyens analogues. On obtient le gravier en faisant passer le résidu du tamisage, dont on a retiré le sable fin, à travers

une claie à intervalles d'un centimètre de largeur. L'épaisseur des couches, dans des limites assez resserrées, bien entendu, reste sans in-

fluence sur la filtration : elle doit être de 15 centimètres au moins. Le grillage intérieur ou antérieur C se construit isolément ; il n'est pas nécessaire de lui donner une grande solidité. Les pressions auxquelles il est soumis, de part et d'autre, se neutralisent, .

à peu, de chose près. Son cadre, en bois, doit avoir, dans oeuvre, les hauteur et longueur de la région filtrante, la dernière calculée sur un écou-

lement d'un litre et demi à 2 litres en une seconde par mètre carré, suivant que la hauteur se rapproche de 5o centimètres ou d'un mètre. Les barreaux E doivent être des verges de fer

d'un centimètre au plus en carré , ajustées d'équerre , d'une part sur le seuil F, et de l'antre surie chapiteauGe et espacées uniformément,l'u ne de l'autre, de 6 millimètres au plus ; on les ajuste

ou par un encastrement, sous liteau, ou par un enclouage. Lorsqu'ils ont une certaine longueur, il faut les soutenir, et maintenir l'uniformïté de distance par une traverse II, qui les fixe dans leur milieu; mais on doit diminuer, autant que la surface qu'elle oppose à l'affluence de possible,

l'eau.

Le cadre du .grillage extérieur ou postérieur fait partie de la charpente générale de la digue; cette charpente est tout à fait celle d'un empalement ou d'un batardeau en planches; elle se compose d'un seuil principal I, de deux seuils I', I", placés parallèlement au premier, en amont et eu aval

,

à une distance de io centimètres plus

grande que la hauteur d'eau à soutenir, de semelles ou racines K, s'assemblant transversalement , à mi-bois, sur le seuil princ;pal et sous les deux autres, en dépassant ceux-ci de 20 centimètres ou plus. Les racines se placent à 5o centimètres en dedans des extrémités des seuils, et

dans l'intervalle, à des distances d'un mètre et demi à 2 mètres l'une de l'autre, plus ou Moins, suivant la poussée de l'eau et la solidité du terrain.

L'ensemble de toutes ces pièces est établi de niveau à fleur du fond du bassin ; il est maintenu dans sa situation par son enfoncement dans

le sol et par la portée du bout des seuils dans le massif des bords. On le consolide encore, s'il en est besoin , soit en le recouvrant d'un