Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)
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SUR LES SOUPAPES
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Placé dans un département où l'industrie a
fait, depuis plusieurs aimées, de rapides progrès et dont le développement est en partie dû à-l'in-
troduction d'un grand nombre de machines à vapeur, j'ai été à même, en les examinant et en
soumettant la plupart d'entre elles aux épreuves prescrites par l'Administration, de constater les différences qui existent souvent entre les effets calculés qui dérivent de principes théoriques les plus simples et ceux qui résultent de la mise en pratique , si je puis m'exprimer ainsi, de ces mêmes principes. Les preuves que je me propose d'en donner se déduisent de l'examen des soupapes de sûreté que l'on adapte aux chaudières des machines à vapeur. Les soupapes que l'on emploie le plus généralement sont analogues à celles que représentent les fig. 3 et 4 de la planche III; elles se placent dans une espèce de boisseau cylindrique en foute, faisant corps avec un plateau circulaire , que l'on fixe , à
l'aide de vis et d'é-
crous, à une plate-forme d'un tuyau venu d'un seul jet avec les chaudières de fonte, lorsque celles-ci sont en tôle , et c'est presque toujours avec ce métal qu'on les construit maintenant, le système des soupapes de sûreté et du flotteur s'adapte alors :Immédiatement à la partie supérieure de ces chaudières. Le corps des soupapes de sûreté, qui sont presque toujours en bronze, présente un cylindre creux de om,00i5 d'épaisseur environ , dans lequel sont pratiquées trois ouvertures, ainsi que l'indiquent; les fig. 1, 2, 3 et 4, par lesquelles la vapeur s'échappe du boisseau cylindrique de fonte
min,
fig.
3, en suivant les côtés de la surface
DE SURET.
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conoïde o o. Quelquefois, le dessous de la plateforme des soupapes est composé d'ailes verticales qui viennent se terminer à la surface intérieure de ce boisseau. Toutes ces sou papes, quelles que soient d'ailleurs les formes qu'affecte leur partie inférieure,présentent un rebord circulaire d, f, h, if, fig.. 3, qui est en général de 9 à to millimètres. Celui de la soupape dont je fais ici mention, et dont les dimensions conviennent à une machine à vapeur de vingt chevaux, a près de Io millimètres de largeur. Pour que ces soupapes soient aussi parfaites que possible, on les rode lorsque leur rebord est
appliqué sur la partie supérieure du boisseau cylindrique qui les contient. On les charge ensuite d'un poids que l'on suspend à un levier
qui passe dans deux soutiens de fer ajustés dans les parties circulaires taraudées gp, I, 2, 3 et 4. L'un de ces soutiens est traversé par l'axe de rotation du levier horizontal , qui repose, au moven d'une petite queue verticale, sur la tète de chaque soupape. L'Instruction ministérielle du 7 mai 1825, relative à l'exécution de l'ordonnance royale du 29 octobre 1825, spécifie que les chaudières des
machines à vapeur, pour être soumises aux épreuves qu'exige la sûreté publique, devront
être garnies de leurs tubes bouilleurs (i), de leurs soupapes convenablement surchargées de poids et de leurs rondelles. Ces dispositions, auxquelles (1) D'après les dispositions de l'ordonnance du 7 mai 1828, les chaudières et les tubes bouilleurs peuvent être
f:..prouvéS séparément. ( Note du :Rédacteur. )
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