Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)
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TERRAIN DE CRAIE
DANS LE SUD DE LA FRANCE.
quelque analogie avec la dolomie. Ce calcaire forme des couches horizontales très bien réglées
à la séparation du calcaire jurassique et de la
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craie, le grès ferrugineux que nous avons constamment indiqué comme étant à la partie inférieure de cette formation. Par une disposition Particulière du terrain, le grès vert n'est pas la
que l'on peut suivre sur tout le pourtour de la montagne, leur épaisseur varie d'un pied à
18 pouces ; on en voit plusieurs couches à la porte d'Angoulême, presque tous les remparts
Calcaire
blanc avec hippurites.
roche qui repose immédiatement sur les for-
reposent sur ces couches, qui sont coupées à pic. Ce calcaire, qui forme une grande épaisseur dans la montagne, se retrouve dans les côtes qui avoisinent la ville, mais en général avec une puissance moindre : il est recouvert alors par des couches d'un calcaire blanc assez tendre, contenant une immense quantité d'empreintes de petites hippurites d'un pouce ou 2 de longueur. L'intérieur est creux, sauf un petit noyau conique. Le têt est à l'état lamelleux ; on y distingue très bien les côtes longitudinales habituelles à ce fossile. Ce dernier calcaire est exploité presque tout autour
- ses caractères extérieurs se rapprode la
chent de ceux de la craie; cependant il est en-
mations jurassiques ; elles sont recouvertes par un calcaire à parties arrondies analogue à celui de Saint-Savinien et un peu supérieur au grès vert.
Cette dernière roche forme sur les bords de l'île à Périgueux des escarpemens élevés; les couches inférieures, qui fournissent de belles pierres de
taille, contiennent beaucoup de paillettes de mica : on y voit très peu de fossiles et de- silex ; il y existe seulement quelques silex qui se fondent
dans la roche, et s'en distinguent par une teinte grise plus foncée. Dans ce cas, cette roche représente très exactement par ses caractères extérieurs le /ire-stone des Anglais, placé à peu près à cette hauteur du terrain de craie. Les couches qui succèdent 'à celles-ci contiennent une très
core un peu cristallin. Les calcaires que nous venons de décrire sont les seuls que l'on voit jusqu'à une certaine distance d'Angoulême. En s'avançant vers le sud, ils sont recouverts par
grande quantité de silex disséminés avec quelque régularité dans la roche ; ils forment de loin des espèces de cordons qui se dessinent très bien à cause de leur couleur noire. Des couches compactes terminent ces escarpemens ; le mica qu'elles contiennent annonce que, malgré leur
des calcaires marneux, blancs, semblables à ceux
de Royan et de Mont-Tendre ; ils contiennent Calcaire mar- également une grande quantité d'ostrea biauneux aFec ricularis ,Ice coraux et d'orbitolites. Cette disposiorbitolites, tion montre qu'i l existe une assez grande régulacoraux, etc.
tissu plus serré, elles appartiennent encore au
grès vert. Les fossiles, assez rares dans ces couches, sont plus abondans dans les supérieures que dans les autres. Ce sont des gryphées ( Gr. secunda , aquila? auricularis), des coraux, des térébratules et des /lustres dont nous avons déjà
rite dans la position des différentes couches de ce
Environs de Périgueux.
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terrain de craie. g 6.: Les environs de Périgueux, que M. Brongniarradéjà Lit connaître dans sa Descriptiongéologique des environs de Paris, présentent la même succession de couches. Seulement je n'ai pas vu,
signalé l'existence 'près de Cognac. M. Brongniart cite en outre des nautiles (1V. pseudopompilius ),
- Mft
Grès VC I