Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)
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TEREAIN DE CRAIE 210 de craie; elles servent, concurremment avec celles
que nous avons indiquées au Pont-Saint-Esprit, à confirmer le rapprochement de ces grès avec le grès vert des Anglais. Au dessus de ce grès assez riche en fossiles, on trouve une couche fort imparfaite composée de grès calcaire brunâtre contenant des rognons de calcaire spathique, dans lesquels on voit une grande quantité de lamelles dues probablement à des pointes d'oursins. De petites couches de calcaire compacte et de le grès, qui ne se Calcaire cora- calcaire spathique recouvrent pacte et spa- remontre pas dans la partie supérieure du terthique surle rai. Un calcaire brunâtre, fort dur, et plein de grès. parties spathiques, constitue des couches assez puissantes ; la grande dureté de ce calcaire ne permet pas de s'en servir pour pierre de taille. On ne voit pas le calcaire spathique recouvrir immédiatement les couches inférieures ; mais la stratification régulière des couches, la position relative du grès et des calcaires, qui affleurent continuellement sur les bords du Rhône, ne peuvent laisser aucun doute à cet égard. Le calcaire compacte est immédiatement recouvert par un calcaire oolitique à petits grains. J'avais cru d'abord qu'il pouvait être regardé comme une pseudooolite formée par la réunion de petits corps marins analogues à des milliolites ; mais, en examinant avec soin les échantillons que je possède, il est impossible d'admettre cette supposition, à moins
taig'ulerst; de regarder également les grains ool itiqu es comme rieur an grès.
dus à cette cause. Ce calcaire ()ontique contient beaucoup de pointes d'oursins et d'entroques à l'état spathique. Il y existe, en outre, quelques empreintes de fossiles peu caractéristiques : ce sont
DANS LE SUD DE LA FRANCE.
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des peignes, des plagiostomes, des natices, etc., beaucoup de 'madrépores. Ce calcaire est recouvert immédiatement par un calcaire de couleur clair contenant une grande quantité de parties spathiques et des débris de fossiles. Près du BourgSaint-Andéol , ces dernières couches forment le sommet des collines ; en s'éloignant du Rhône,. On
voit les calcaires compactes, esquilleux, semblables à ceux de Montaign , former une seconde chaîne qui s'appuie sur celle qui borne le Rhône. Le calcaire ()ontique fournit d'excellentes pierres de taille ; il est exploité par de nombreuses carrières. Les détails que je viens de donner sur le Bourg-Saint-Andéol sont extraits des notes de M. Debilly, chargé, concurremment avec moi, du travail de la carte géologique ; il était allé visiter ce lieu pendant que j'explorais les montagnes de Montaigu. J'ai terminé les détails (pie je voulais donner sur la bande de craie qui s'appuie sur les montagnes du centre de la France. Avant de commencer la description de celle qui forme le con tre-fort des Pyrénées, je pense qu'il est utile de résumer les principaux caractères que je viens d'indiquer. mi. Le terrain dont nous venons de donner Résumé sur la la description repose, à son extrémité_onest , sur bande septenles couches les plus modernes des formations jit- trionale de craie. rassiques; à son extrémité est, il recouvre- presque toujours immédiatement le lias.. A sa partie supérieure existent des grès plus ou moins chargés d'oxide de fer, qui correspondent, par leurs caractères extérieurs (Rochefort, Angoulême, Sarlat , Pont-Saint-Esprit, etc. ) et par la plupart des fossiles qu'ils contiennent, aux grès inférieurs de la craie. Quelques fossiles, tels .
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