Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)

DU BOIS-MONZIL

SUR L'EVÉNEMENT

le plus grand empressement par la mine de

pas interrompu, et, effectivement, la machine a fonctionné constamment depuis le 2 février> à huit heures du matin , jusqu'à la fin de l'épuise-

M. Desjoyaux , située dans là même concession, par celle de la Ghana, par celle de Méons , et ensuite par les autres exploitations voisines. Au fur et à mesure que nous recevions les objets demandés, nous les faisions coordonner ét mettre en place; mais nous éprouvâmes de grandes difficultés pour organiser ce service, soit à cause du froid qui avait gelé l'eau retenue dans

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ment. En même temps, nous mesurâmes la hauteur

des eaux dans le nuits, qui était alors, comme nous l'avons dit, d'environ ii mètres au dessus du sol de la recette. En joignant cette donnée importante à celles fournies par la coupe jointe nous vîmes qu'une assez au plan des grande partietravaux' des galeries de la couche supérieure n'était pas envahie par les eaux, et nous exprimâmes alors l'espoir que les ouvriers qui y travaillaient y étaient encore vivans et pourraient être ,sauvés ; mais notre espoir ne fut pas partagé par la plupart de ceux qui nous entouraient. Outre le puissant moyen d'épuisement fourni par la machine à vapeur, nous songeâmes immédiatement à rétablir dans la fendue un système de pompes qui y avait existé autrefois, et dont il ne restait que la machine principale ou calenae placée au jour, et quelques corps de pompe dispersés dans' la fendue. Nous donnâmes des ordres pour nous procurer, dans les mines voisines et à Saint-Etienne, des ouvriers, des chevaux, des

corps de pompe et tous les agrès dont nous avions besoin. M. Reibell, conducteur attaché au service des

les corps de pompe et dans la fendue, soit surtout à cause des dimensions disproportionnées qu'avaient les agrès qui nous étaient envoyés. Notre but était 'de puiser l'eau avec des pompes à bras dans la première grande galerie, de manière à la porter dans un bassin situé au bas de la

fendue, et de l'élever de là au jour au moyen

d'une pompe à bras et de trois pompes mises en jeu par la machine à cheval dite calende , qui de-

vait la verser dans une petite galerie d'écoulement située à peu de distance de l'ouverture de la fendue. Nos premiers soins dûrent donc se porter sur l'établissement des pompes à bras inférieures , qui pouvaient commencer par remplir

le réservoir. Deux pompes à bras plaéées au dessus cm u niveau des eaux fonctionnaient en

effet avec activité dès onze heures du soir du

même jour mercredi. Pendant cette nuit, on répara le calende , on

fabriqua à Saint-Étienne des clapets pour nos

mines, et M. Bonnet, garde - mine (1) , s'y rendirent pour veiller à ce que ces envois fussent faits le plus promptement possible. Les premiers secours nous furent donnés avec

grandes pompes et on prépara des pistons. Ce ne fut néanmoins que le lendemain jeudi, vers midi, que les pompes à cheval commencèrent à marcher avec tout le reste du système des pompes.

(i) Ces deux employés ont montré pendant toute la durée des travaux un zèle que nous nous plaisons à signaler..

juge de paix du canton de Saint-Héant , .et M. le

C'est dans cette matinée du jeudi que M. le