Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)

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NOTE Sur l'inflammation du gaz hydrogène carbonédans une mine de houille maigre. Un accident qui est arrivé dans la mine de houille

très maigre de Wandres, près de Liége, prouve

que ce n'est pas seulement dans les mines de houille grasse qu'il faut se prémunir contre les

dangers des inflammations de gaz. Le 2 5 novembre dernier, les deux commis et le maître-ouvrier de nuit de cette houillère y étant descendus pour prendre la longueur d'une galerie d'alongement dans un dressant ont été

brûlés d'une manière terrible : heureusement ils

n'en mourront pas; on espère même qu'aucun ne sera estropié.

C'est le maître-ouvrier de nuit qui a été le

plus fortement brûlé, parce qu'il se trouvait dans le bas de la taille où la flamme a été la plus vive, quoique le feu ait pris dans le haut ; car il est à remarquer que dans un coup de feu la flamine marche toujoUrs contre le cours de l'airage. Le maître-ouvrier de jour, placé seulement huit pas en arrière de son camarade, n'a pas été atteint. Comme on ne se défiait pas de la houille maigre, on ne se servait dans la mine de Wandres que de chandelles ; mais on va prendre les précautions que commande l'état des choses.

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Sur les caractères particuliers que présente le terrain de craie dans le sud de la France, et principalement sur les pentes des Pyrénées ; 'Par M. DUFRÉNOY, Ingénieur des Mines. ( SUITE. )

II. Terrain de craie qui s'appuie sur le versant nord des Pyrénées. § 1 2. La pente nord des Pyrénées présente, vers ses extrémités, une bande presque continue de calcaire et de marnes dont les caractères sont assez constans dans toute la longueur de cette chaîne. Ce calcaire, observé depuis long-temps, a été jusqu'ici regardé comme analogue au calcaire des Alpes et représentant l'un et J'autre le zechstein des Allemands. Les fossiles4Ue cette formation renferme ne permettent pas d'admettre ce rapprochement, la plupart d'entr'eux se rapportant au terrain de craie, et les autres appartenant à des terrains encore plus modernes. Ces anomalies, pour ainsi dire contradictoires, nous ont fait hésiter long-temps sur la formation à laquelle nous rapporterions ces terrains. La comparaison de la craie qui s'appuie sur les mon-

tagnes du centre de la France (dont nous venons de faire la description ), avec les couches calcaires qui forment les contre-forts des Pyrénées, nous a conduit à les regarder cornre étant les deux extrémités opposées du même bassin. Nous verrons souvent, en effet , une T. ,'M, 6". Tivr. 183o. _21

Généralités.