Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)

1.ERR AIN DE CRAIE

DANS LE SUD DE LA. FRANCE.

mélonies disséminées avec assez d'abondance dans les marnes. 6°. Entre les bains de Mont-Ferrand et Alet, surtout près de cette ville (/7e. 8, PL VII), on voit un poudingue à noyaux, de calcaire compacte, intercalédans cette formation.nrepose immédiatement sur le grès siliceux, qui est jaunâtre et peu cohérent. On ne peut indiquer la position relative

lites et de mélonies. Ces couches, quoique supérieures au poudingue, y sont intimement liées, d'abord par la présence des milliolites qui existent quelquefois dans le poudingue, ensuite par l'alternance multipliée des marnes rouges et des calcaires; enfin, quelquefois même, par de petites couches de poudingue calcaire, qui alternent avec le calcaire à milliolites.

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et marnes

ronges asso- de ce poudingue et des couches à hippurites,

dés., ter- parce que ces dernières n'existent pas à Alet; rain.

mais d'après ce qu'on observe à Bellesta , où les

hippurites sont associées au poudingue, nous regardons ces couches comme étant à peu près à la même hauteur dans la formation de craie. La pâte de ce poudingue est un calcaire cristallin jaunâtre, semblable à de la dolomie, mais plus résistant. Ce ciment est tellement adhérent aux galets qu'il est presqu'impossible de les isoler. Les couches de poudingue sont séparées par des couches de calcaire de même nature (lue la pâte du poudingue, et par des marnes

rouges analogues à des marnes tertiaires; ce sys-

tème de couches, déjà fort épais dans les Corbières, atteint une puissance beaucoup plus considérable sur le revers des Pyrénées espagnoles, et le terrain de craie est presque réduit à lui seul dans quelques parties de la Catalogue; de sorte même qu'on ne saurait à quelle formation rapporter ce poudingue calcaire, si nous n'avions ici la preuve certaine qu'il dépend du terrain de craie.

7'). Il, est recouvert immédiatement par de nombreuses couches de calcaire compacte gris clair, contenant une immense quantité de millio-

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Dans la montée d'Alet, vers les bains de Mont-Ferrand, nous n'avons pas observé de nummulites dans le calcaire; elles sont au contraire très abondantes dans des couches .que l'on voit un peu avant Alet, et qui se retrouvent à l'ouest des bains de Mont-Ferrand, à

sous-graine. C'est principalement dans ces couches supérieures qu'existent avec une si grande abondance les nummulites et les milliolites; néan-

moins, cette position n'est pas exclusiVe , ces fossiles sont disséminés dans presque tout le système du terrain de craie, et leur présence à toutes les hauteurs montre qu'il est impossible

de séparer, dans le sud de la France, cette formation en plusieurs groupes. Près des bains de Mont-Ferrand, il existe une sonrce

source salée et du gypse. Cette réunion habi- léectuPse, melte dans les Pyrénées. est constamment en relation avec le terrain de craie.. § 16. Les escarpemens au sud de Mont-Ferrand présentent une succession de couches sem-

blable; néanmoins, il est utile de l'indiquer,parce que l'on voit d'une manière certaine que ces différentes couches appartiennent au même système. - 'Au col de Mouli-Haut, qui sépare les eaux de la vallée de la Gly de celles de la vallée de 6". livr. 183o.

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