Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)

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SUR UN SERREMENT

Dans l'intention de rechercher le gîte des minerais , puis aussi pour ne pas se livrer à d'inutiles dépenses, on avait de bonne heure arrêté toutes les galeries d'allongement en b et c, etc. et continué seulement en recherche les troisième et huitième. Après bien des écarts et une foule de traverses en juin à droite et à gauche, la troisième avait, Eu ce point, 1823, rejoint le filon en in. -ou juillet mal caractérisé

mais à meil était encore assez mineur avançait, sa présence se masure que le nifestait de plus en plus ; la veine était mieux réglée, des eaux s'infiltraient du plafond et de la tête de la galerie; quelques fraomens de minérai s'étaient enfin montrés épars dans la gangue. De ln en a, en s'avançant au midi, on ne s'écarta plus du filon , du sein -duquel sortaient des sources principalement du sol, plus abondantes jaillissant la huitième atteignit l'enA partir du point!, de suivre la direction la plus droit stérile, et loin qui n'était pas encore connue, courte, direction pour rejoindre la partie productive , elle pénétra dans le toit, où chaque jour elle s'enfonçait davantage; elle pouvait être en y , mais, je le répète, de beaucoup du côté du toit, quand la troisième parvint au point a. Le filou étant alors bien reconnu, notre premier soin, quand nous ar. rivâmes à Huelgoet décembre 1823), fut, à partir de y, de diriger une galerie oblique, qui ne tarda pas à percer dans le .filon au point u : c'est alors que les eaux de la troisième, qui pouvaient s'être avancées jusqu'en yu, retombèrent en entier sur la huitième. Examinons maintenant le chemin que les eaux, des filtrations prirent et devaient prendre à diverses époques.

S3 A la troisième galerie, de in en a, elles sortaient rares , principalement du plafond, et provenaient

évidemment de la partie du filon supérieure à cette galerie : ce qui le prouve d'une manière évidente , c'est qu'après l'accident de la huitième, elles conservèrent en pareille quantité la même voie d'écoulement de a en a' et y"; elles com-

mencèrent à sourdre par le sol et s'en allaient croissant à mesure que l'on s'avançait au midi

d'où venaient ces dernières? le voici 'Foutes les eaux pluviales ou autres qui s'infil-

traient au nord et surtout au midi de la ligne GII, aboutissant au jour dans le fond du vallon, descendaient dans le filon, remplissant les cavités

et jusqu'aux moindres fissures qu'elles rencon-

traient dans sa profondeur,: n'y trouvant pas

d'autre issue, elles coulaient en partie sur le sol de la troisième, dans l'espace- xx' qui. traverse l'endroit stérile, où le filon mal réglé ne leur présentait pas, à cause de ses fréquentes interruptions , une voie facile à l'écoulement. De m- en a et a', quand. la troisième vint de- nouveau à rencontrer le filon pour ne plus le quitter, il ne s'y montrait pas encore avec une allure' assez franche

pour permettre aux infiltrations rencontrant les mêmes obstacles de répandre leurs eaux en abon-

dance ; toutefois, et cela se conçoit sans peine, elles avaient,sensiblement augmenté ; du point a en y", le filon étant parfaitement. réglé, les eaux; qui, 'faute d'ouvertures, étaient restées stationnaires:. dans la, profondeur, remontant sous la charge, sortirent par le sol de la troisième, d'autant plus abondantes que cette galerie; en s'avançant, leur ouvrait plus d'issues. Les choses seraient restées en cet état et l'écou-

lement aurait constamment eu lieu par la. troi,