Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)
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SUR UN SERREMENT
DROIT.
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possible ; cependant, et je le dis principalement pour les pièces supérieures, elles devront pouvoir être maniées facilement par deux hommes,
prendre, quelques dispositions préliminaires in-
et par suite ne pas être trop pesantes. Il en est deux, celles du milieu, qui , pour donner passage aux ouvriers ( car tout le travail se fait dui côté même d'où vient l'eau ), portent l'échancrure A, longue de 0'144, haute de orn,25, dont la hauteur ne saurait être moindre de 0rn,25
La première, la plus importante de toutes, est de s'assurer, derrière le barrage, où se tiendront
à 01,3 o.
La deuxième pièce, à partir du sol, étant aussi
percée de deux trous y, , pour l'écoulement sous une hauteur de oi",4o à on',45 de l'eau affluente, sera d'une hauteur un peu plus grande
que les autres. Toutes ces pièces auront d'ailleurs la même épaisseur, celle déterminée par l'expérience; et pour leur longueur commune, elle sera de olt1,o45 moindre que la largeur de l'entaille. Elles seront dressées avec beaucoup de soin et présenteront surtout, pour leurs lits de pose, des surfaces planes et unies. L'une de leurs arêtes, comme l'indique lafig. 3, est légèrement abattue, afin de faciliter l'introduction de l'étoupe néces-
saire pour calfater la face antérieure de chaque joint. Le directeur ne manquera pas de les faire au jour et à l'avance toutes placer les unes sur les autres dans leurs positions respectives, de vérifier leurs plans de jonction, puis de les numéroter en caractères visibles et de les repérer d'une manière invariable. On ne saurait veiller avec trop d'attention à tous ces détails, source de retards si l'oubli de quelques uns se fait sentir.lors de la mise en place. Avant de commencer à descendre les pièces
pour les poser, il est quelques préeautionsà
dispensables. qui faciliteront et abrégeront le travail.
constamment les ouvriers, et où il est besoin d'une grande quantité de lumière, de s'assurer, dis-je, un aérage prompt et facile. Une ventilation artificielle est toujours nécessaire, sinon dans le commencement, du moins dès l'instant où le serrement est assez avancé pour intercepter le passage sur la moitié de la hauteur de la galerie. Je ne saurais m'arrêter ici aux circonstances diverses dans lesquelles se trouvera la mine , par rapport aux meilleurs moyens d'établir une circulation d'air rapide et continue. Dans une semblable question, tout est subordonné, en majeure partie da moins, aux localités; je laisserai donc à chacun le soin de résoudre ce problème de la façon qui lui paraîtra la plus sûre et la plus avantageuse; je me contenterai de rapporter le moyen employé à Huelgoet.
La huitième galerie, comme je l'ai déjà dit,
était plus avancée que le reste des travaux d'en-
viron 16o à 170 mètres. En temps ordinaire, l'aérage s'y faisait naturellement ; mais parfois, quand le ciel était couvert et les vents à la pluie, la circulation était interrompue et le travail demeurait momentanément suspendu , pour le
continuer en toute sûreté et sans interruption. L'établissement d'une cloison s s', quant , d'une part, T avec le- puits incliné D et s'avançant dans la huitième, à mesure que celle-ci s'avançait elle - même, était indispensable : de cette façon, l'aérage était-assuré. Des motifs dé-