Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 8)

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SUR UN SERREMENT

DROIT.

placés tête contre tête , sont introduits à la fois, la pointe tournée du côté d'où vient l'eau; ils remplissent, sans serrer, l'intervalle libre. Le

coin 5, après avoir préalablement trempé sa

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chêne que l'on fait entrer de cette manière. Enfin quand ils refusent eux-mêmes, on en vient aux coins en forme de couteaux; mais comme alors l'opération du serrage est très avancée, pour ne pas dire complète, on est obligé, pour faire pren-

pointe dans l'huile, se rend facilement à la main. 4 et 5 sont inentre les deux premiers. Les troduits jusqu'à moitié de leur lingueur : alors, s'ils refusaient d'entrer librement, on se garderait, pour les pousser en avant, de se servir du marteau; car, en frappant sur leurs têtes, ils se briseraient infailliblement. A cet effet, on se servira avec succès d'un outil particulier, représenté fig. 5, et qui, précisément, à cause de son office, prend le nom de chasse. C'est, comme nous le vdyons, une petite masse en fer, dont l'une des extrémités porte dans son milieu une fente destinée à saisir, maintenir et guider le picot pendant qu'un ouvrier frappe sur l'autre extrémité pour le Lire entrer; cette chasse porte un manche servant à la soutenir dans la direction que l'on désire. Au moyen de cet outil, nous introduirons avec assez de facilité deux nouveaux picots, le pre4, le second entre le mier entre le n°. 5 et le n". 3 et le n". 5; après quoi le picotage n'étant pas encore assez serré, nous en chasserions d'autres en les maintenant avec la main, et poussant dessus avec la chasse; en continuant ainsi, il viendra bientôt un moment où il ne pourra plus entrer un seul coin en sapin. Alors, après les avoir recépés au ras des pièces (car ils ne pénètrent pas tous jusqu'à la tête), nous en viendrons aux coins en chêne, qui, plus durs, entreront assez facilement dans ceux en sapin. On les place à la main, en les disposant obliquement, de façon à recouper les joints des premiers, puis la chasse fait le reste. Il est incroyable le nombre de picots de

dre ces derniers, de pratiquer avec un ciseau une légère entaille, dans laquelle les maintient /a chasse, pendant qu'on frappe dessus pour les enfoncer; on continue de cette façon jusqu'à ce

que l'on ne puisse plus, par tous les moyens

possibles, en faire pénétrer un seul; après quoi, on recèpe le tout. Le picotage s'exécute du côté même d'où vient l'eau et à mesure que le barrage s'avance ; aussitôt que deux pièces sont placées on les picote et ainsi de suite , en ayant soin de les maintenir par des étais verticaux touchant au plafond; conti-

nuant de la sorte et la pose et le picotage, on arrive bientôt à la dernière pièce : celle-là est

seulement dressée sur sa face inférieure, et n'est pas ajustée quant à sa hauteur; elle est destinée à racheter les petites différences de niveau qui pourraient provenir du fait de l'entaille, ou des pièces déjà placées; la face supérieure doit être ajustée de façon à ce qu'il reste dans toute sa longueur entr'elle et les planches mastiquées touchant au plafond un espace de 0',02 ; cet espace est picoté de la même façon que précédemment, et avec plus de soin encore s'il est possible; ce picotage doit s'opposer aux infiltrations, de lui dépend en partie l'imperméabilité des joints horizontaux , qu'il est destiné à clore hermétiquement en produisant une juxta-position rigoureuse des pièces les unes sur les autres. Pour fermer toutes les voies d'eau, on chasse avec le a5 T. vm,.6e. tivr. 1850. -

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