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Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)

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TERRAIN DE CRAIE

DES PYRÉNÉES ESPAGNOLES.

verts; il est en tout semblable au grès vert des

ichthyosarcolites , etc. (1), sont particuliers au bassin de craie du midi ; quelques-uns enfin

Anglais (§ 4) et à la craie chloritée de Honfleur.

Au-dessus de ces grès, mais intimement liés avec eux, existent des calcaires, lesquels présentent souvent une grande différence dans leur texture; quelquefois tendres et friables comme la

craie des environs de Paris, ils sont leplus ordinai-

rement assez durs et cristallins (à Angoulême,

5 ) : du reste, les caractères de ces calcaires varient suivant les localités et suivant la position des couches relativement à tout le terrain. A l'extrémité ouest du bassin, les calcaires qui recouvrent immédiatement les couches de grès sont sur une grande longueur ( depuis les environs de Rochefort jusqu'à Cahors) , comme granulaires; c'est-à-dire qu'ils sont composés de petites particules arrondies, en partie spathiques,

réunies par un ciment cristallin. Des couches

plus ou moins marneuses, analogues à la craietuffau de la Touraine, succèdent au calcaire granulaire; dans quelques cas, les parties supérieures présentent des calcaires presque saccharoïdes (à Angoulême, 5 5 ) et des calcaires compactes ( à Gua , 3); à l'extrémité Est ( au bourg SaintAndéol , 5 10,) ce terrain contient des couches de calcaire compacte, esquilleux et des couches ooli tiques.

80. Parmi les fossiles nombreux qui existent dans la bande dont nous résumons dans ce mo-

ment les principaux caractères, la plupart lui sont communs avec le terrain ,de craie du bassin du nord et servent concuremment avec sa position géologique à l'assimiler à cette formation. D'autres, telles que les sphémlites , les 197Jurites , les

comme les mélonies , les inilliolites, les nununulites , lés cyprées , bulles, etc. (f), étaient regardés jusqu'ici comme exclusifs aux terrains tertiaires. 90.

Dans l'espace occupé par ce terrain il

existe plusieurs masses gypseuses considérables ( Cognac , Saint- Froult , etc., § 3 et § 4), qui nous paraissent devoir être associées à ce terrain. 100. La position géologique de la bande méridionale du bassin de craie du midi de la France, sans être aussi caractéristique que celle de la craie

de la Saintonge et du Périgord, montre cepen-

dant qu'elle appartient aux formations secondaires supérieures ; en effet, la craie des Pyrénées, au lieu de reposer sur les dernières assises du calcaire jurassique, en recouvre immédiatement l'étage inférieur, et les terrains tertiaires s'appuient dessus presque toujours horizontalement.

11°. Cette partie du bassin de craie du midi contient exactement la même réunion de fossiles que nous venons de signaler dans la craie de son extrémité nord ; c'est-à-dire qu'outre des coquilles caractéristiques de la craie, on y trouve des fossiles particuliers à cette partie de la France ( des sphérulites , hypurites , etc., et cies fossiles des terrains tertiaires; les nummulites et les mélonies y sont surtout très-abondantes. 12°. Il est difficile d'assigner l'ordre de succession

des couches qui constituent le terrain de craie, à cause des bouleversemens nombreux que nous D'après un mémoire récent de M. lionland , les

ichthyosarcolites ne doivent pas former un genre de fossiles; ils rentrent dans le e,,enre des hypurites.

Voir la note à la fin du résumé.