Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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CHIMIE.
EXTRAITS.
Après avoir adopté le moyen que je viens de décrire pour déterminer la chaleur relative des fourneaux, j'ai cherché à évaluer exactement,
à un tube de verre gradué G, contenant une
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au moyen du -thermomètre la température à laquelle fond l'argent et quelques - uns de ses alliages avec l'or. La figure , planche
,
représente un appareil
complet au moment d'une expérience. A, est une cornue d'or pur, pesant environ 65,000 grains troy ,et contenant environ j o pouces cubes d'air.
B est un tube également d'or pur, dont l'une des extrémités est fortement unie, au moyen d'un
petit collier en or, à un tube semblable C d'argent pur ; l'ouverture de ce dernier tube est plus large que celle du tube en or ; mais pour prévenir toute influence fâcheuse de la part de l'échauffement inégal occasioné par l'air renfermé dans les deux tubes, et pour concentrer l'opération toute entière dans la cornue, d'or , les deux tubes sont garnis de fil de même métal, de ma-
nière à ne laisser qu'on très-petit interstice au passage de l'air. On maintient froid, au moyen d'un linge mouillé, la partie extérieure du tube C pour garantir les robinets et le tube D. Le tube D complète la communication de la retorte à air avec le réservoir en verre E, dont on se sert pour obvier à l'inconvénient d'une trop grande longueur de tubes gradués. Ce réservoir est presque rempli d'huile d'olive; il. est muni d'un tube de fonte et d'un cucurbite E, dans laquelle l'huile monte quand l'air de A commence 1,1
à s'échapper ; en outre d'un robinet en dessous, dans le but de rétablir la pression en retirant une partie de l'huile dans le collier du réservoir E se trouve l'ouverture d'un robinet communiquant
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petite quantité d'huile. Comme ce tube est dide pouce cube, et visé très-exactement en qu'on peut y lire jusqu'à 7-0-' de cette division,
l'équilibre peut être réglé avec beaucoup de pré-
cision. Un petit thermomètre en P sert à indiquer la moindre variation de température dans le réservoir.
La mouille est placée dans une pièce contiguë, de manière à abriter la partie extérieure de l'appareil contre la chaleur. P, P, P sont les petites coupelles pyrométriques, contenant différens al-
liages d'or et d'argent. La figure 2 représente une de ces coupelles sans couvercle.
La température absolue doit être déduite de la mesure du volume d'air chassé de la retorte d'or échauffée, et sa valeur. peut être déduite du poids de l'huile sorti des réservoirs mais il y a beaucoup de corrections à faire qui dépendent de l'expansion de l'or, de la loi d'expansion des gaz etc.; j'ai eu égard à toutes ces circonstances, et les résultats moyens auxquels je suis arrivé
peuvent être ainsi exprimés : Chaleur toute rouge. . Chaleur orange.. . . . Fusion de l'argent. . . Argent avec o,io d'or. Argent avec o,25 d'or.
12000 F.
649.C.
165o
899
183o
999
1920 205o
1048
Daniels.. 2230°F. Wedwod. 4717
1121
L'argent commun a peine à fondre à la plus forte chaleur orange vif. 5. Note sur la CONDUCTIBILITÉ RELATIVE, pour le
calorique, de différens bois dans le sens de leurs
fibres et dans le sens contraire; par MM. A. Tome Pr.. ,1832.
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