Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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EXTRAITS.
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Ce qui se passe dans cette opération est fa-. cile à concevoir. La limaille de fer dont on remplit les jointures occupe un espace plus grand à mesure que l'oxidation a lieu, et cette oxidation est hâtée par la présence de l'acide sulfurique.
Procédé pour obtenir PDXIDE DE COBALT PUR;
par M. Quesneville fils. ( J. de Phar. ,
t. i5,
p.291 et /pi.)
On dissout le minerai dans l'acide nitrique sans le griller ; on évapore à sec et l'on reprend par l'eau. Puis on précipite l'arseniate de fer avec attention par le carbonate de potasse jusqu'à ce qu'on aperçoive que l'arseniate de cobalt commence à se déposer à son tour. On filtre et on verse dans la liqueur de l'oxalate neutre de potasse. Au bout de quelques heures tout l'oxala te de co-
balt est' précipité, et le fer, l'arsenic et presque tout le nickel restent clans la dissolution. On achève de séparer le reste du nickel en faisant
digérer le précipité à chaud avec un peu d'ammoniaque qui dissout le nickel avant le cobalt. Sur l'IODURE DE CUIVRE AMMONIACAL ,
par
M. Berthemot. ( J. de Phar. , t. i5, p. 44) L'iodure de cuivre ammoniacal cristallise en tétraèdes d'un beau bleu qui se décomposent en partie à l'air, et deviennent d'un noir brunâtre. La chaleur le change en sous-iodure blanc et en sépare de l'ammoniaque et de l'iode. L'eau froide n'en dissout qu'une petite quantité: la partie dissoute se décompose et laisse déposer une poudre verte moins ammoniacale. L'alcool et l'éther à chaud le font peu à peu passer au vert et se colo-
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rent en brun. Les acides en séparent de l'ammoMaque et de l'iode et le changent en sous-iodure. Il est soluble dans l'ammoniaque, plus à chaud
qu'a froid. Pour le préparer il faut verser une dissolution concentrée d'iodure de potassium dans une dissolution saturée d'un sel de cuivre. Dans
l'ammoniaque l'iodure cristallise par refroidissement: l'ammoon le purifie en le dissolvant dans niaque à chaud et laissant refroidir. Notice sur la fabrication du VERRE ROUGE;
par M. Engelhardt. Pour colorer le verre rouge par le cuivre il faut y ajouter une substance désoxigénante , qui.
maintienne le métal au minimum d'oxidation. De toutes les substances que l'on peut employer, la meilleure est l'oxide d'étain : aussi les vitraux rouges des anciens en contiennent - ils toujours beaucoup. J'introduis dans la masse du verre blanc ordi-
naire placé dans un creuset, 2 onces d'oxide de cuivre et _2 onces d'oxide d'étain par 5 livres de verre, si celui-ci contient du manganèse. Dans le cas contraire, j e prends livres de' sable contenu dans la composition , -x; once d'oxide de cuivre et autant d'oxide d'étain. Pour produire un verre de couleur écarlate, je prends, sur 25 livres de de rnasse , 1-, livre d'oxide d'étain et d'oxide de
fer en poudre très-fine , et je les y ajoute au commencement de l'opération; puis, quand la matière
est fondue et devenue transparente, j'y introduit d'once d'oxide de cuivre. Un verre qui contient de l'étain parait mieux conserver sa couleur rouge que ceux qui n'en contiennent pas.